Szilágyi Sándor szerk.: Erdélyi Országgyűlési Emlékek 16. 1675-1679 (Budapest, 1893)
30. fejezet: 1675-1679 - Törvények és okiratok
la creance parmi les troupes de se 1'acquerir, y ayant meme joint quelque secours de sa bourse, dout il avait grand besoin, Banti s'etant saisi de tous ses effets lorsquil le fit arreter. J'ai eu quelque entretien avec ledit Petrocy, dont j'ai tire beaucoup de lumieres, qui pourraient servir dans la conduite de cette affaire si elle est suivie. Mais pour suivre l'offre que fait M. le prince de Transilvanie a Sa Mte de s'obliger par un traite avec elle. je dois marquer ici qu'il consentira, que les mecontents y interviennent, qu il ne se fasse rien qu'avec leur participation, et qu'ils prennent connaissance de l'employ et de 1'usage de la depense, que Sa Mte voudra faire pour les secourir. Quant a la somme que M. Teleki demande pour la levee et l'entretien d'un corps de troupes reglees suffisant pour agir avec succes, il m'a declare qu'elle ne pouvait aller a moins de trois mille risdaler; mais je me promets qu'on le ferait contenter de deux mille, et que meme on y menagerait de quoi fournir a quelques gratifications, qu'il y aurait a faire tant a la Porte qu'a quelques-uns qui ont credit aupres du prince sou maitre. Pour ce qui est des paiements, on pourrait stipuler qu'ils se feraient en plusieurs termes avec toutes les precautions necessaires, bien entendu qu'il ne s'en ferait aucune qu'en entrant en action. Cependant pour que Sa Mte puisse tirer le fruit et 1'avantage, qu'elle s'est proposes de mon voyage et que les mecontents fussent d'autant plus encourages dans leur resolution par les esperances qu'ils ont pris de la protection de Sa Mte, je fis instance et j'obtins que M. le prince de Transylvanie se declarat aux deputes de la meme maniere et aussi positivemeut qu'a moi, (le vouloir les favoriser et permettre a M. Teleki d'aller commander leurs troupes, me paraissant que s"il ne se declarait qu'en termes generaux, comme il avait fait jusque-la, non seulement ils ne concevraient pas d'aussi grandes esperances qu'il importait au bien des affaires du roi de leur faire prendre, mais qu'ils perdraient courage et le laisseraient perdre a leur communaute a leur retour, et alors les troupes qu'ils ont laisse dans une grande attente d'une satisfaction procliaine, desesperant d'en pouvoir recevoir, se porteraient brusquement a accepter le parti que l'empereur leur offre. Je fis comprendre a M. Teleki le peril de laisser retourner les deputes avec degout. II m'en fit envisager (Vautres inconvenients a leur declarer la resolution secrete ci-dessus marquee, mais comme il y en parait de plus