Szilágyi Sándor szerk.: Erdélyi Országgyűlési Emlékek 16. 1675-1679 (Budapest, 1893)
30. fejezet: 1675-1679 - Törvények és okiratok
140 ERD&LYI OKSZAGGYULKST EMI.EKEK. grands a laisser refroidir leur esperances, M. Teleki changea de sentiment et porta le prince son maitre a leur declarer tout le secret, apres les avoir obliges par sennent a le garder comme tous ceux qui y ont eu part. Ce qui donne autant de joie et de courage aux deputes qu'ils avaient de cliagrin et de tristesse de la premiere declaration <|iii leur avait ete donnee. Mais 011 jugea a propos que deux d'entre eux seulemement retourneraient aupres de leurs principaux pour leur faire un rapport, qui peut les fortifier et les souteuir aussi bien que la milice, leur faisant entendre que les six autres de leurs collegues restaient aupres de M. Teleki pour y attendre la reponse de ]\r. de Marseille, ne leur ayant fait rien esperer de positif de sa part, auparavant qu il efit des ordres nouveaux de Sa Mte, qu'il ne pouvait guere avoir plutot qu'en trois mois. Je m'en suis separe de la sorte de M. Teleki et les ai laisses dans une grande confiance de recevoir dans peu par M. de Marseille de nouvelles assurances d une resolution favorable de Sa Mte. Mais ils ne seront pas cependant sans beaucoup d inquietude du degout, de l inipatience de leurs troupes, ne pouvant en etre abandonnes sans que leur parti tombe et se dissipe en meme temps, et ne pouvant se promettre de les retenir s'ils n'ont de quoi les contenter, l'empereur leur faisant voir une satisfaction presente et des esperances d'une meilleure condition, en les employant dans la guerre qu"il a contre la France. II est vrai que si l'empereur venait a bout de debaucher ces troupes, non seulement il serait en toute securite du cGte des Turcs, qu'il sait bien n'etre pas sitot en etat de venir en Hongrie et n'aurait point a craindre la diversion que Sa Mte lui peut donner par le jnince de Transilvanie sous le nom des mecontents, mais il tirerait un nombre considerable de troupes allemandes et hongroises dont il grossirait les armees qu'il envoye au secours des Espagnols et des Hollandois et assujettirait ji jamais en minant ce parti si dangereux pour le royaume de Hongrie qui jusques ici s'est maintenu dans ses privileges et dans ses libertes. Car en l'etat ou il se trouve aujourd'hui, il ne peut esperer ce bonheur que de la seule protection et assistance de Sa Mte. puisque les mecontents sont incapables de rien entreprendre sans en recevoir des effets, que leur troupes, sur qui roule leur salut, les abandonneront, s'ils ne peuvent leur donner quelque satisfaction, et que M. le prince de Transilvanie ne s'engagera point ni M. Teleki dans leurs affaires, s'ils ne se voient assures par un traite d etre soutenus par Sa