Szilágyi Sándor szerk.: Erdélyi Országgyűlési Emlékek 16. 1675-1679 (Budapest, 1893)
30. fejezet: 1675-1679 - Törvények és okiratok
138 ERD^LYI ORSZAGGTULESI EUL&KEK. faisant envisager les avantages qu'il peut tirer en son particulier en servant un aussi grancl roi, outre l'appui que le prince son maitre peut s'en promettre pour 1'affermissement de sa fortune a la Porte o'i l'on sait que les officiers de Sa Mte sont en grande consideration. Ce qui a fait un tel effet aupres du prince et de la princesse que si Sa Mte veut faire quelque depense proportionnee k 1'avantage qu'elle s'en pourra promettre, elle donnera par ce prince autant d'affaire a l'empereur sous le nom de mecontents, que Bethlen Gabor en a donnee a son grand-pere. et Rakoci a son pere, l'un et l'autre ayant ete obliges d'accorder k ces deux princes tout ce qu'ils ont demande pour les Hongrois et tous les avantages particuliers que chacun d'eux a desire. Le prince qui occupe le meme poste et qui a les memes moyens que ses predecesseurs et une conjoncture bien plus favorable, offrant a, Sa Mte de s'obliger par un traite a agir contre l'empereur personnellement des qu'il en aura la permission de la Porte, et cependant sous le nom de M. Teleki, en lui permettant non seulement d'aller commander les troupes des exiles, mais de mener a leur secours un nombre considerable de ses sujets. Ce qui selon les sentiments des deputes pourrait faire le meme effet aupres de tous le Hongrois, que s'ils voyaient le prince agir en personne. Ils se tiennent assures aussi que la Porte, dont ils connaissent les intentions et l'esprit a leur egard, ne trouvera pas mauvais que M. Teleki se mette a la tete de leurs troupes et lui-meme ne doute point d'en avoir agrement, conime il l'a eu il y a deux ou trois aus du Grand Vizir, ayant demande aux Hougrois qui etaient a la Porte, lorsque ledit Sr. Teleki fut rappele par son prince, qui etait alors gouverne par Banfi, de voir a la cour de Vienne, pourquoi ledit Teleki s'etait retire et ne poursuivait pas son dessein? Ce nieme Banfi fit arreter et emprisonner dans le meme temps le nomme Petrocy qui etait general de la milice des mecontents, parce qu'il y avait creance et qu'il etait capable de bien servir son parti, se voulant faire par la un nouveau merite envers l'empereur, qui n'avait sujet d'apprehendre les mecontents qu'autant que leur general avait du merite. C'est pourquoi Banfi leur avait ote Petrocy, dont le talent et la conduite donnait de rinquietude a Vienue. Ledit Petrocy vient d'etre mis en pleine liberte a la recommandation du roi de Pologne et a l'instance que Mr. Ghiza en a faite en son nom. M. Teleky y a beaucoup contribue aussi dans la vue d'obliger un homme qui a de
