Szilágyi Sándor szerk.: Erdélyi Országgyűlési Emlékek 16. 1675-1679 (Budapest, 1893)
30. fejezet: 1675-1679 - Törvények és okiratok
feRDELYI ORSZAGCYCLKSI EMLEKttt. conseillers aupres du prince, s'etant tous retires chez eux. mais qu'il ne manquerait pas de se trouver & la cour le lendemain de la fete; que cependant il allait ecrire a la princesse et & ses amis pour qu'ils portent le prince ou il desire, afin de prendre les devants et de le prevenir contre ceux de son conseil. qui voudraient le retenir d'agir en faveur des mecontents pour complaire a Tempereur, me remerciant au surplus de la maniere dont je venais de parler de lui aux mecontents et m'assurant que si Sa Mte avait agreable a donner quelque assistance aux mecontents, qu'ils voulussent lui donner le commandement de leur milice, comme ils avaient fait ci-devant. il se mettrait a leur tete et les irait servir de sa personne avec ses amis. Nous eumes ensuite quelque entretien sur la paix de Pologne. II me promit de me faire expedier un passeport du prince pour la surete de mon passage a la porte et de faire ecrire au ministre, qui y reside, de me donner tous les avis qui me pourraient servir. Je continuais mon voyage apres m'en etre separe, marchant aussi lentement qu'il me l'avait conseille pour les raisons ci-devant marquees, de telle sorte que je n'arrivais a Fogaras, ou etait le prince, que la veille de Pasques. M. Ghiza nfavait precede de quelques jours, pour qu'il ne parut pas que notre commission ffit commune, le roi de Pologne ayant recommande de se conduire en sorte que l'on n'en piit prendre occasion en Pologne de crier. J'eus mon audience le lendemain des fetes, M. le prince de Transilvanie n'ayant pas voulu attendre Tarrivee de ses conseillers pour me la donner, et je connus bien qu'il avait ete prepare et dispose par M. Teleki, en ayant ete re§u et traite avec les memes honneurs que si j'avais eu le caractere d'envoye de Sa Mte. II m'envoya a un quart de lieue de Fogaras un des principaux officiers de sa maison avec son carosse, pour me mener dans 1'appartement qu'on avait prepare pour moi & cote de celui oii etait Mr. Ghiza. Je fus conduit & 1'audience par le meme officier jusques au premier appartement, ou le marechal de sa cour ou grancl mattre m'y vint recevoir et m'accompagner dans celui ou etait M. le prince de Transilvanie, qui. apres m'avoir fait 1'honneur de me donner la main et & ceux qui m'avaient suivi, me fit asseoir vis-k-vis de lui et me donna audience tres favorable. Je lui rendis la lettre de creance que j'avais de M. de Marseille et lui dis que j'en avais ete charge de Tassurer de 1'alfection de Sa Mte. T1 re^ut ce compliment avec autant