Szilágyi Sándor szerk.: Erdélyi Országgyűlési Emlékek 16. 1675-1679 (Budapest, 1893)
30. fejezet: 1675-1679 - Törvények és okiratok
vait le touclier le plus vivement. lui faisant esperer l'appui de Sa Mte et celui du roi de Pologne. Dans la suite de cette affaire s'il y donnait un bon commencement, le priant selon 1'ordre que j'en avais de M. de Marseille, de porter M. le prince de Transilvanie a un parti si utile et si favorable, que celui de s'appliquer a un retablissement des mecontents, suivant le louable exemple de trois de ses predecesseurs, dont la memoire etait en veneration parmi les mecontents, ajoutant qu'une personne d'aussi grand merite que lui ne devait pas laisser echapper une si belle occasion d'acquerir de la gloire et de signaler son service envers son prince, et son affection pour la patrie; qu'au surplus nous avions ordre de prendre toute confiance en lui et de nous conduire tant en l'affaire des mecontents, quo dans celle de la paix de Pologne selon ses sentiments. L'honnetete de notre procede eut tout le succes que nous en pouvions sauhaiter. II m'en temoigna plus d'ouverture de coeur et plus de chaleur pour les mecontents, me protestant qu'il aurait toujours le meme zele de servir sa patrie, mais qu'il augmenterait beaucoup s'il pouvait esperer de meriter par la l'estime et la protection d'un si grand roi. m'avouant que les mecontents n'en avaient pas use a son egard avec toute la reconnaissance qu'il attendait, de tous les soins qu'il avait pris de leurs interets, dont il me fit un long detail, qui m'a ete confirme d'ailleurs, qu'il avait grand sujet de se plaindre de ce qu'au lieu d'envoyer chez lui des deputes, comme ils en avaient ete pries par M. de Marseille, ils voulaient faire leurs affaires independamment de lui et s'en passer, qu'ils se tromperaient de pretendre reussir par cette conduite, lui etant si facile de leur oter tout commerce avec la Pologne et avec Mr. de Marseille, que neanmoins il ne se rebuterait pas pour cela, puisqu'il s'agissait de servir sa patrie et sa religion, et qu'il esjserait de rendre quelque service a Sa ]\tte; mais qu'il avait bien voulu leur faire voir et particulierement au general Yesselin, qui avait le plus de part a cette conduite, qu'il etait un liomme, usant de ces termes »volui ostendere me esse virum« et pour conclusion qu'il se rendrait aussitot apres les fetes aupres de M. le prince de Transilvanie et tacherait de le porter k tout ce que Sa Mte desirerait de lui, nous disant qu'il estimait que, pour lui donner le temps de le preparer et disposer a prendre de bonnes resolutions a l'egard des mecontents, nous devrions marcher lentement, puisqu' aussi liien il ne se ferait rien auparavant les fetes, n'y ayant aucun des EKDKLYI ORSZAGGYULtlSI EMLKKEK. XVI. K. 9