Vízügyi Közlemények, 1956 (38. évfolyam)

2. füzet - VII. Kisebb közlemények

(71) direction qu'ils arrivent, les courants d'air chauds atteignent d'abord l'extrémité aval de la couverture de glace, qui y pourrit avant que l'onde de crue venant d'amont n'y arrive et celle-ci l'emporte sans qu'il se produise d'embâcle. II. Les conditions des seuils Depuis plusieurs dizaines d'année le Service Hydrographique Hongrois réunit en même temps que les données relatives aux niveaux d'eau celles des seuils aussi et publie depuis 1937 dans son annuaire les résultats des mesures y relatives. Le secteur à seuils du Danube le mieux connu, par ce que le mieux étudié, est celui entre Devin et Gönyü. On représente la situation des seuils d'un secteur par des colonnes fig. 4 dont la hauteur indique le nombre de jours pendant lesquels la profondeur d'eau était insuffisante sur chaque seuil, et la largeur marque combien de din manquaient en moyenne par rapport aux 21 dm nécessaires. Pour chaque seuil on détermine, par échelons de dm la durée de la profondeur sur les seuils en jours fig о. La superficie du diagramme de durée retranchée par la profondeur de 21 dm donne l'indice de l'insuffisance de mouillage du seuil, exprimé en dm • jours. La hauteur du parallélogramme ayant la même base et la même superficie que le diagramme, donne la moyenne annuelle du manque de profondeur au dessus du seuil. Pour caractériser le secteur à seuils tout entier on se sert des données du seuil décisif, à chaque époque du plus mauvais du secteur (tableau I). La fig. 4 montre que depuis 1924 les seuils se sont graduellement améliorés. En 1947 c'est le niveau extraordinairement bas de l'étiage, ainsi que l'interruption pendant deux ans des travaux de régularisation et d'entretien qui ont provoqué l'accroissement considérable de l'indice de l'insuffisance de mouillage. Dès 1948 une nette amélioration se manifeste, les travaux ayant repris. Ayant reporté sur diagrammes (fig. 7a) les indices d'insuffisance de mouillage des seuils décisifs, en fonction des moyennes annuelles des niveaux du profil de Bratislava pouvant être considéré comme stable, nous ne pouvons découvrir aucune régularité. Mais lorsque nous avons reporté les valeurs correspondantes des séries de données ajustées de la fig. 6'a et с nous obtenions une figure plus régulière, conti­nue fig. 7b. On voit qu'entre 1927 — 1933 le même indice d'insuffisance de mouillage correspond aux niveaux de plus en plus bas des eaux moyennes de Bratislava, ce qui prouve que grâce aux travaux de remise en état et d'entretien les conditions des seuils se sont améliorées. Depuis 1933 la montée progressive des eaux moyen­nes s'accompagne de la baisse graduelle de l'insuffisance de mouillage, etc. Entre les indices d'insuffisance de mouillage des années 1936 et 1944 correspondant à environ le même niveau des eaux moyennes il y a sur la ligne ajustée un écart de 200 dm - jours à l'avantage de la dernière année. Nous avons essayé d'établir un rapport entre la fréquence des profondeurs au-dessus des seuils et la fréquence, resp. la durée des niveaux d'eau de la même époque, afin de pouvoir examiner les variations des fonds des seuils tant soit peu indépendamment du régime des niveaux d'eau. Dans ce but nous avons construit pour les jours à occurrence de seuils les courbes de fréquence et de durée des profon­deurs au-dessus des seuils ainsi que des niveaux d'eau fig. 8, et ayant déterminé la superficie qu'elles enferment (T g, T v) nous avons calculé le quotient T g/T v. Ayant reporté les valeurs annuelles ainsi obtenues en fonction du temps, nous avons dessiné après ajustement une courbe qui les représente fig. 9. La tendence de celle-ci est généralement ascendante, ce qui montre que l'allure du secteur à seuils est à l'amélioration. Entre 1934 — 1936 on peut observer une rechute insigni­fiante, mais à partir de 1936 la courbe monte à nouveau jusqu'en 1943. Une nouvelle rechute s'observe à partir de 1946. Il est évident que cela doit s'attribuer à l'arrêt complet des travaux de régularisation et d'entretien en 1945 et que dans l'améliora­tion les travaux de régularisation font déjà sentir leur effet heureux. On peut donc constater que tant que les travaux de régularisation et d'entretien se poursuivent normalement, les seuils s'améliorent graduellement, voire disparais­sent. Mais aussitôt que ces travaux sont arrêtés pour une raison ou l'autre, les seuils redeviennent mauvais et on doit recommencer le travail.

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