Vízügyi Közlemények, 1933 (15. évfolyam)
2. füzet - XVII. Kisebb közlemények
79 Le besoin en énergie dépend également du caractère des eaux usées, ainsi que du degré auquel les eaux ont été épurées avant leur arrivée dans les bassins d'aération. L'énergie nécessitée varie généralement entre 4-2—7-7 CV/1000 m 3. 2 ) Parmi les différents systèmes à agitation mécanique, on doit citer en premier lieu : a) le procédé de bio-aération ou de Sheffield imaginé par Haworth. Dans ce procédé, l'oxygène nécessité par les microorganismes est fourni par l'agitation de la surface de l'eau, tandis que le mélange intime des flocons de boues et de l'eau usée est facilité par des engins mécaniques. On fait circuler le mélange d'eau usée et de boues activées dans des canaux longs et étroits au-dessus desquels sont disposées des roues à palettes placées au milieu de la longueur des canaux (fig. 6 et tableau 6—8). L'effet épurateur et la quantité d'énergie nécessaire sont à peu près semblables à ce que l'on rencontre dans le procédé d'insufflation d'air. b) Dans le procédé Simplex imaginé par J. Bolton et réalisé pour la première fois à Bury, l'aération s'opère également par l'agitation de la surface du liquide. L'eau à épurer entre dans un réservoir de forme tronconique au centre duquel se trouve un tube vertical surmonté d'une roue à palette. Sous l'effet de la rotation de cette roue, l'eau de surface est rejetée du centre vers les bords du réservoir, et, par cela, il se prodiiit une circulation. Dans le tube vertical, l'eau et les flocons de boue montent pour redescendre ensuite dans le réservoir même. Etant donné que les circulations se trouvent entravées les unes par les autres, on a abandonné par la suite ce système double et, à l'heure actuelle, le mélange à épurer passe dans des bassins Simplex pour être décanté ensuite dans des décanteurs. L'énergie nécessitée (5-3 CV/1000 m 3) est inférieure à celle exigée par le précédent système. c) Dans le jnvcédé Spiroflow, l'aération s'opère au moyen de roues à palettes dont les axes sont légèrement inclinés sur la verticale, qui, tout en imprimant, par rotation, une certaine vitesse au liquide, agitent la surface et en même temps le brassent (tableau 11). Vu la vitesse considérable de l'eau, l'étroitesse des canaux à faible profondeur et les chicanes qui sont posées de place en place où les veines d'eau se heurtent constamment, il se produit un mouvement hélicoïdal par lequel la surface change toujours (Hanley-Harley). 3 ) De tous les systèmes, ce sont toutefois les procédés mixtes qui revêtent la plus grande importance. Dans ceux-ci, la double destination des aérations est satisfaite par deux dispositifs. A l'heure actuelle, on peut adopter le principe que, pour maintenir l'activité biologique, l'insufflation d'air est indispensable ; par contre, le brassage et la vitesse minima à imprimer à l'eau sont le mieux garantis par des engins mécaniques. Le grand avantage est en outre que, dans ce procédé, un facteur d'aération peut être réglé indépendamment d'un autre. Les premiers essais ont été faits en Angleterre (Birmingham, Hanley etc., tableau 12—13). On a tout d'abord cherché à établir une comparaison entre l'effet épurateur de différentes méthodes d'aération dans les mêmes villes, donc, en présence des mêmes eaux usées. Dans le domaine des procédés mixtes, les travaux les plus importants ont été faits par le Dr. Imhoff qui a combiné le procédé d'insuff lation d'air au procédé de brassage au moyen de roues à palettes virant au-dessous de la surface de l'eau (Essen-Rellinghausen, Berlin-Stahnsdorf, fig. 9). Le degré d'épuration reste le même que dans les systèmes précédents, par contre, l'énergie nécessitée a diminué de 5-3 CV/1000 m 3 à 1-83 CV/1000 m 3.