Századok – 1970
KÖZLEMÉNYEK - Francia tervezet magyar-lengyel felkelésre 1796-ból (Közli Vadász Sándor) 70/I
72 VADÁSZ SÁNDOR kisebb szikra is lángra lobbanthatja a régóta lappangó elégedetlenséget. A sort Trieszt és Fiume, a két déli város zárja be. A magyar jakobinizmus, illetőleg az annak folytatását képező, méreteiben — és részleteiben — még alig ismert magyar bonapartizmus problémáinak megoldását — úgy véljük — az alábbi iratközlemény elősegítheti. A Magyarországra vonatkozó felkelési terv Dans Vépoque de la dernière Révolution Polonaise, les chefs de cette révolution, avaient des relations très étendues et intimes avec les chefs des mécontens en Hongrie. Il en est résulté une combinaison des mouvemens réciproques; la réussite du plan qui devait amener en Pologne une nouvelle ordre des choses aurait favorisé les entreprises hongrois. Ainsi, tandis que les Polonais travaillaient de leur côté, il se tramait une conspiration, qui avait des Ramifications fort étendues en Hongrie, celle ci fut découverte avant l'extinction de la Révolution Polonaise ; un membre considérable d'Individûs furent arrétés et les chefs Martinovicz, Sigraii furent décapités. Après être parvenu à éteindre dans le berceau cette conspiration, la cour de Vienne et ses partisans, ont affecté de la traiter comme inconséquente et comme audace témérité de quelques individus qui n'étaient point avoué par la Nation. Il n'est cependant pas moins vrai que cette affaire était très sérieuse, que la plus grande partie aurait au moindre espoire de succès, soutenu ses libérateurs et qu'en in la rigeur avec laquelle la cour de Vienne a sévi contre les chefs des mécontens, a laissée un germe de mécontentement qui peut éclater à la première occasion. C'est pour mettre ces assertions en évidence, qu'est jointe à ce mémoire, un détail succint sur la situation actuelle de la Hongrie avec les noms des principaux individûs sur lesquels on peut compter de même que sur l'esprit des habitants dans les différentes Provinces et les forces que l'empéreur y a actuellement. Le mérite de ces observations est qu'elles sont exactes et conforme avec la vérité. Comités ou Départements sur la frontières de la Galiçie. 1. Cips. 2. Semlin. 3. Caschau. 4. Eperies. 5. Bardfald. 6. Liptau. 7. Árva. Ces sept comités sur la frontières de Pologne ont beaucoup de commerce avec les habitons de ce dernier pays. On peut en général compter sur leurs habitons qui partagent les opinions des Polonais. Individûs marquons dans ces sept départemens par les Richesse ou par les Talens, liés et attachés avec . . . aux opinions de Martinovicz. à Cips, la famille de Horváth, Gregoire Berzeviczij a Semlin, les familles de Szijrmaij, Roll, Szulowski, Orczij, à Caschau, la famille de Ketzer, à Eperjes, Baron Palotzai, comte Antoine Szijrmaij, Comte Pepidenzetti, Jean Okolitzani, Étienne Vadasz ( ?), à Bardfeld, comte Antoine Jean Szijrmaij. à Liptau, Jean Zaleski Polonais, vicispán Pongrátz, la famille de Pontournijczij, Jean Okultschani, à Árva, Abaffy, Revicki. Forces Imperiales dans le comité de Cips, notamment dans la ville de Keuschau, des récrûs dans le Comité de Semlin, trois escadrons Hussards, dans celui de Cachau, rien, excepté des Invalides pour la police, dans celui d'Eperjes, un escadron d'hussards pour le transport des récrûs, dans ceux de Bardfeld, Liptau et Árva, rien que des Invalides. Armes cachés et enfouis dans les comités de Semlin, Liptau et Árva. Comités de l'Intérieur 1. Trenczijn, 2. Tijrnau. 3. Presbourg. 4. Raab. 5. Komorna. 6. Ofen ou Buda. Individûs marquans, par leur attachement aux opinions de Liberté, ainsi que par leur Richesse et Talens. à Trenczijn, comte Étienne Illésházy qui a été fort lié a Vergnieaud, comte François Bénigni, Otlik. à Tijrnau, la famille Otlik, a Presbourg, Bertik, Joseph Splenij, ancien général mais destitué, à Raab et Komorna on ne parle que l'hongrois et le latin et deteste généralement les allemands, à Ofen comte Unwerth, Laskowitz dont le frère a été décapité.