Századok – 1957

Bibliográfia - A Magyarországon megjelent történeti munkák (önálló kötetek; tanulmányok; cikkek) jegyzéke (1957. január 1.–június 30.) 919

RÉSUMÉ 939 conception juridique bourgeoise et non pas nobiliaire. Lorsque leurs aspirations furent couronnées de succès et le trésorier ne porta jugement qu'avec le concours des députés des villes, le siège du trésorier devint le symbole de l'indépendance bourgeoise. Cela se situa au milieu du XVe siècle. L'alliance des sept villes s'explique par le fait qu'elles furent dirigées par des familles patriciennes en communauté d'intérêts et apparentées les unes aux autres. Il va sans dire que la bourgeoisie aurait connu une évolution de beaucoup plus large si les villes n'auraient été dirigées par les patriciens mais par les artisans rassamblés dans des corporations. Ceux-ci n'auraient pas tolérer que les villes comme Korpona et Debrecen tombassent sous le pouvoir des grands propriétaires terriens privés. La disparition de ces villes et la faiblesse de la bourgeoisie encore en voie de forma­tion attestent aussi ce que témoignent les événements politiques de l'époque : le manque d'un fort pouvoir central. Bien que l'évolution commencée sous le règne du roi Sigis­mond tendait à instituer un centre, qui même sous un monarche faible est à même de maintenir l'unité de l'État, mais après sa mort l'initiative fut entravée par des luttes pour le trône. Pendant qu'auprès du roi Sigismond un petit conseil permanent était en formation, conseil dont les membres furent d'anciens et d'actifs vice-cbancelliers, experts des finances et de juristes se recrutant parmi les rangs de la bourgeoisie et de la noblesse moyenne et dont la force motrice était la chancellerie secrète, sous le règne de Vladislas Ier les conseillers du roi furent encore les grands propriétaires terriens tandis que le conseil gouvernemental qui fonctionnait auprès de Jean de Hunyad rassembla les jamiliares de ceux-ci. Jean de Hunyad s'efforçait, on effet, de créer sur la base du principe de jamiliaritas l'organisation, à l'aide de laquelle il fut en mesure de faire valoir sa volonté. Sous sa direction cet organisme basé sur les rapports personnels fut un moyen propre à assurer l'unité de l'État, quoiqu'il recelât un certain danger pour l'avenir au cas d'un successeur indigne de lui. Il recela également les germes des conflits pour les temps suivant son gouvernement mettant en question qui est-ce qui représentera alors la volonté de l'État : le roi, ou bien Jean de Hunyad? Lorsque Jean de Hunyad abdiqua à la dignité de gouverneur il ne s'est point dessaisi du pouvoir exé­cutif, mais avec le concours de l'organisme de ses jamiliares pourvoyait à sa sphère d'activité qu'il s'est gardée comme haut commandant du pays et administrateur des revenus du roi dans les deux domaines les plus importants : les finances et les affaires militaires. Mais de cette façon l'État posséda deux centres. L'un qui s'était formé auprès de la personne du roi nominal, l'autre, le centre effectif, fut représenté par la personne de Jean de Hunyad. C'est Jean Vitéz, chancelher secrèt, l'homme d'État le plus considé­rable de l'époque, qui tenta de supprimer cet antagonisme. Bien qu'il fut alors déjà grand prêtre, sa formation intellectuelle le sauva qu'il se détourna — oubliant son ori­gine — de la noblesse moyenne. En développant les traditions du roi Sigismond, en 1454 il s'efforça d'organiser auprès de la personne du roi un conseil plus modeste appelé à pourvoir aux affaires courantes, de manière que les grands propriétaires ne soient que les membres du grand conseil à réunir de temps à autre. Jean de Hunyad se refusa d'accepter ce projet car il considéra l'organisme de ses familiales plus apte à la défense contre les Turcs, au détournement de la catastrophe menaçante. La centralisation à savoir la transformation de l'État en un organisme féodal resta 'par cela un problème à résoudre sous le règne du roi Matthias le Ier . ÏIBOa WITTMAN CONTRIBUTIONS AU PROBLÈME DES ANTÉCÉDENTS ET DU CARACTÈRE DE LA GUERRE DE TRENTE ANS Dans l'appréciation du caractère de la guerre de trente ans il règne encore une grande incertitude qui ne s'explique pas uniquement par les tendances de modernisation qui se font valoir dans les investigations faites jusqu'à présent, mais plutôt par le fait que les processus économiques-sociaux, déroulés surtout dans la période qui s'étendait entre la révolution des Pays-Bas et de la guerre de trente ans, ainsi que les problèmes de la période de transition sont encore loin d'être élucidés. La présente étude, en rejetant les schémas comme «guerre de religion», «guerre allemande» s'éfforee de déduire les lois de la vie politique au tournant du XVIe et du XVIIe siècles de ses facteurs historiques qui ont défini la formation du débouché mondial atlantique et par suite les débuts du •capitalisme en Europe occidentale. L'effet de cos facteurs est contradictoire et revêt

Next

/
Oldalképek
Tartalom