Századok – 1957

Bibliográfia - A Magyarországon megjelent történeti munkák (önálló kötetek; tanulmányok; cikkek) jegyzéke (1957. január 1.–június 30.) 919

940 BÉSUMfi un aspect différent chez les sociétés occidentales, en Europe orientale, etc. Une des lacunes les plus notables qui se présente dans les débats des historiens de l'Occident consiste dans le fait que ce qu'ils disent ne se rattache point à une matière politique positive et qu'ils ne sont pas capables de définir les facteurs communs des transformations qui s'opèrent dans toute l'Europe. A ce temps-là la politique révéla déjà beaucoup de l'activité des forces intérieures qui forgeaient les pays, les unités régionales en évolution du Continent. Après la victoire de la première révolution bourgeoise, à l'époque de l'apparition du capitalisme, en tant que régime spécial, dans la période de la séparation définitive des tendances d'évolution des sociétés orientales et occidentales la guerre do trente ans, pendant son processus de maturation, accuse des traits de caractère universels inconnus jusqu'à ce temps. Bien qu'elle ne reflétât pas encore les tendances fondamentales de l'évolution capitaliste, mais elle fut étroitement liée aux conséquences des phases initiales de l'évolution. A partir du dernier quart du XVIe siècle, les changements de structure survenus à la suite du déplacement du marché mondial produisirent une crise d'ordre politique (et non d'ordre économique), crise qui était en connexion avec l'exacerbation des antagonismes de classes et avec le regroupement massif et intérieur des classes dirigeantes et qui reflé­taient l'aiguisement des antagonismes qui s'opéraient à l'intérieur des sociétés féodales. Le nœud de ces antagonismes de puissance devint nécessairement l'Allemagne, où les guerres civiles continues, les conséquences politiques du démembrement ont, d'une manière magnétique, arrangé autour d'elles les lignes de forces, les parties opposées. Comparée aux problèmes qui s'imposaient par rapport aux centres atlantique, médi­téranéen et baltique de la guerre, une importance primordiale revient aux problèmes du territoire de l'Europe centrale, problèmes ne pouvant nullement être limités sur les principautés allemands. Ce sont les conditions complexes de cette unité d'évolution (Europe centre-orientale) qui ont directement contribué au déclanchement de la guerre de trente ans, qui, dès ses premières phases, a mis en plein jour le problème que l'on appelle la question dos Habsbourg. Conformément au caractère transitoire de la politique, en conséquence du change­ment rapide des rapports de forces (la lutte de la bourgeoisie et des forces féodales, du pouvoir central et des ordres, etc.) l'activité de la diplomatie a, dans toute l'Europe,, revêtu un aspect hésitant, que la crise de la guerre mercenaire, la différenciation idéolo­gique, etc., ne firent qu'approfondir. Tout ce que nous venons do dire, aussi bien que les tendances à créer des régimes d'alliances valables pour toute l'Europe, portaient déjà les marques du «modernisme» si caractéristique pour les guerres de l'époque moderne,, mais constatés pour la première fois dans la guerre de trente ans s'étendant sur toute l'Europe. ANDRÉ KOVÄCS : DE L'INFLUENCE DU SOULÈVEMENT PAYSAN DE GALICIE DE 1846 EN HONGEIE L'auteur examine dans son étude l'effet exercé par le soulèvement paysan de Galicie de 1846 sur la conception politique et sur les mouvements de la noblesse moyenne. Les nouvelles du soulèvement de la noblesse do Cracovie et celle des mouvements des paysans de Galicie pénétrèrent parallèlement dans la Hongrie. Tout comme en 1831, les événements polonais y ont eu de profondes répercussions. Parmi les rangs de la no­blesse l'ancienne sympathie éprouvée envers les Polonais se ranima et ainsi nombre de participants aux mouvements de Galicie trouvèrent en Hongrie leur refuge. L'important est, qu'en dehors de la sympathie, les massacres exécutés par les paysans de Galicie inspirèrent de la crainte aux nobles, fait qui en fin de compte rendit plus actif le mouve­ment de la noblesse libérale et accéléra son organisation non seulement du point de vue de principe, mais aussi dans le pratique. Dans la politique de réformes pratiquée par la noblesse le soulèvement paysan de Galicie fut un moyen de propagande appelé à convaincre la partie réactionnaire de la noblesse. Ce soulèvement devint ил argument pressant pour l'activité de publiciste de Louis Kossuth, qui d'ailleurs, se trouva à la tête de l'opposition libérale. Le soulèvement de Galicie prêta une nouvelle impulsion à la politique qui inséra aux tâches primordiales qui s'imposaient à propos de la trans­formation bourgeoise, la libération de la paysannerie, libération qui devait s'incarner dans le rachat définitif. La cause du rachat définitif ayant subit un échec à la diète de 1843/44, la majeure partie de la noblesse s'efforçait de différer infiniement la répartition.

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