Diaconescu, Marius (szerk.): Mediaevalia Transilvanica 1997 (1. évfolyam, 1-2. szám)

Etnie şi confesiune

54 Marius Diaconescu patriarcal de 1391, pour le monastére de Peri Maramureş, sollicité au fond du conflit avec la récente diocése de Mukacevo, le prieur de Maramureş dévait manifester le respect dű â l’évéque de Mukacevo et soumission envers son supérieur, l’archevéque de Transylvanie116. Cet archevéque peut étre identifié seulement dans la personne du métropolite de Feleac117. L’acte est une preuve que les autoritás l’avaient admis et avaient reconnu ses droits. La fondation et le fonctionnement de cette diocése est dű au mérne vide de puissance eréé aprés la disparition de Makarios. C’était une institution non-canonique, parce que la Métropolie orthodoxe de la Transylvanie a été fondée seulement en 1600 par Mihai Viteazul. Son statut non-canonique résulte aussi du fait qu’au XVT siede eile était une simple diocése. II n’est pas impossible que sa fondation et son fonctionnement soit favorisé par les relations entre Etienne le Grand, le prince régnant de la Moldavie et le roi Mathia aprés 1484. Le ferrage du livre d’église ci-mentionné, par le trésorier Isac en 1498118, indique l’existence d’une liaison avec la Moldavie. Mais on conteste les affirmations conformément auxquelles le rőle essentiel dans le fonctionnement de cette diocése l’aurait eu la politique d’Etienne le Grand en Transylvanie“9. Le nőm des deux métropolites connus des inserits et des notes est accompagné du nőm “Chir“, ce qui prouve leur provenance des monastéres grecs. II s’agit d’une oeuvre missionnaire orthodoxe destinée â annihiler les effets de l’Union de Florence et le régne de Makarios. Reconnaítre sa juriduction par le roi dans le document de 1494 dóit étre vu comme une manoeuvre du prieur de Peri pour se soustraire aux prétentions de l’évéque de Mukacevo. II préférait 1’archevéque de Transylvanie - un titre plutőt symbolique—qui, probablement, ne contestait son privilége patriarcal. Le caractére missionaire des métropolites de Feleac résulte aussi de leur siége. Feleac était un village de paysans serfs roumains du voisinage de la viile Cluj. L’explication de Victor Pop du genre “le besoin des paysans serfs d’avoir un archi-pasteur ou les intéréts économiques des citadins de Cluj soutenus par la royauté“120, est puérile. Probablement il y a eu â Feleac quelque contexte favorable inconnu aujourd’hui, mais toute explication reste dans le domaine des spéculations. Une preuve du fait que la fondation de l’hiérachie orthodoxe en Hongrie avait été non-canonique et missionaire est qu’a la mérne période avait été fondée la diocése de Mukacevo. Cette initiative est venu d’autres fors, et les conflits d’autorité générés prouvent le paralléle purement accidentell des actions. L’historiographie 116 Le document 1. Mihályi de Apşa, op. cit., p. ; Z. Pâclişanu, în jurul ierarhiei românilor ardeleni, in sec. XV, in Revista Istorică Română, XIII, 1943, tasc. 2, p. 5-15 a mis tin la dispute historiographique propos du probleme de toponymie. 117 M. Păcurariu, op. cit., p. 280; V. Popa, op. cit., p. 408-409. 118 V. Popa, op. cit., p. 409. 119 Ibidem, p. 418. 120 Ibidem, p. 404.

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