Diaconescu, Marius (szerk.): Mediaevalia Transilvanica 1997 (1. évfolyam, 1-2. szám)

Etnie şi confesiune

Les implications confessionnelles du Concile de Florence 53 Maramureş, mais dans les comtés voisins, Bereg et Satu Mare. Et aprés la mort de George Brancovici, en 1457, celles-ci étaient revenues â la familie des Hunyades112. L’intervention du métropolite serbe s’explique dans le contexte du vide d’autorité eréé par la mort de l’évéque Makarios. Le métropolite serbe a essayé de s’y substituer, étant aussi le seul prélat orthodoxe reconnu tel quel par les autoritás hongroises de ce moment-la. L’intervention et l’exemption de taxes était une modalité de déterminer les prétres de Maramureş â l’accepter en tant que leur supérieur. L’église orthodoxe de Maramureş avait déja son hiérarchie, â Peri. Au temps de Makarios lui a été acceptée sa juridiction. Ce compromis entre les prétres de Maramureş et le métropolite serbe n’a pás duré longtemps, probablement â cause de 1’apparition dans la région des nouvelles puissances ecclésiastiques aussi. Le métropolite n’est la mérne personne que Jean, le premier évéque de Mukacevo, comme essaient faussement quelques historiens â 1’identifier113. Mais il n’est pas impossible que ce soit lui celui visé par le prieur du monastére de Mukacevo, Luca, en 1488, quand celui-ci a porté plainte au roi parce que quelqu’un était intervenu (.impetere) dans sa juridiction114. Sűrement le métropolite serbe a essayé d’imposer son autorité sur les autres églises orthodoxes de Hongrie aussi (peut-étre qu’il a mérne réussi en partié). C’est seulement une probabilité car les sources ne donnent aucune autre information sur ce métropolite (ni des suivants prélats serbes des décennie suivantes). Au dessus de l’église orthodoxe roumaine de Transylvanie s’est constitué une propre hiérarchie â cette période-la. II n’est pas impossible que celle-ci eűt bloqué finalement les démarches du métropolite serbe. II est sür que pendant la 9e décennie du XVe siécle fonctionnait „une métropolie” â Leleac, prés de Cluj. Un éerit d’un tetraévangéliaire de l’église de Feleac de 1488 mentionnait l’existence de l’archevéque „Chir Daniil”, qui avait ordonné une copie de ce livre d’église et avait báti une église dans le village Feleac115. L’archevéque ou le métropolite de Transylvanie, ayant son siege Feleac, a été reconnu, au moins théorétiquement, par les églises orthodoxes de 1’Hongrie de nord et de Transylvanie. Car, en 1494, â 1’occasion du renforcement du privilege 112 Pesty Frigyes, Brankovics György rácz despota birtokviszonyai Magyarországon és a rácz despota czim, Budapest, 1877, p. 43-46. 113 Hodinka A., A Munkács gör. kát. tört., p. 194; Al. Cziple, Documente privitoare la episcopia din Maramureş, in Analele Academiei Române. Memoriile Secţiunii Istorice, seria II, 38-39, 1915-1916, p. 252-254. 114 Le document â A. Petrov, op. cit., p. 162-163. Al. Baran, op. cit., p. 25, a l’opinion que l’intrus aurait été Makarios. L’affirmation peut étre valable pour les deux, Makarios et le métropolite serbe. 115 «... a été fait ce tétraévangile ä Vordre de not re trés saint archévéque Chir Daniil aux jours du grand roi Matia. On a éerit le nom de Feleac, prés de la viile Cluj ou on édifié une église aussi... En 6997 (1488) au mois d’octobre, 25 jours » (c’est en slavone):Victor Popa, Consideraţii critice cu privire la Mitropolia Transilvaniei din sec. XV şi al XVI-lea şi a raporturilor ei cu Moldova, in Mitropolia Banatului, 1958, 8, nr. 7-8-9, p. 408.

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