Diaconescu, Marius (szerk.): Mediaevalia Transilvanica 1997 (1. évfolyam, 1-2. szám)
Etnie şi confesiune
Les implications confessionnelles du Concile de Florence 49 seulement aprés quelques années, de la Transylvanie. En 1466 l’évéque a porté plainte au Pape car l’évéque de Transylvanie, Nicols et d’autres prélats, clergé et laiques de la diocése de Transylvanie, l’avaient empéché de dérouler son activité conformément au decret florentin et lui avaient pris des biens, de l’argent et d’autres richesses qui revenaient â son rang d’évéque90. Le Pape a ordonné ä ses archéveques de Esztergom et Kalocsa, les plus grands prélats catholiques de Hongrie, d’enquéter la plainte de l’évéque Makarios. L’évolution favorable â l’évéque uniate est révélée par un autre document de 1469, dans lequel le voivode de Transylvanie, Jean Pongrácz ordonnait au magistrat de la viile Sibiu d’aider „Macarius episcopus Gallicensis” â encaisser Ies taxes et les revenus dús aux prétres roumains du territoire soumis â leur juridiction administrative91. A propos de cet évéque Makarios il y a dans l’historiographie roumaine des theories fantaisistes. Une longue période les historiens roumains considéraient que le siege de sa diocése était une localité de Transylvanie, Galaţi, prés de Bistriţa ou de Făgăraş92. Un des mérites de N. Iorga était sa capacité de reconnaître ses erreurs. Aprés la publication des documents de dénomination â la diocése de Haliéi de Makarios, par l’historien polonais A. Prochaska, N. Iorga revoit ses opinions et admet l’existence de la diocése Halici93. En 1903-1904 déja, A. Bunea soutenait l’existence du titre de Halici94. Révélatrice pour la position des historiens orthodoxes est l’affirmation de S. Dragomir: „aujourd’hui á ce titre de Halici ... n’y tient aucun hőmmé sérieux'Xsic!)95. L’explication du séjour de Makarios en Transylvanie est eile aussi diversifiée. A. Bunea le considérait „l’évéque faufdé en Transylvanie” (sic!) â cause de sa nonacceptation â Halici par les évéques catholiques polonais96. Z. Pâclişanu, qui ne connaissait toute la documentation publiée â ce moment, affirmait que son titre était pris â une diocése catholique disparue, qu’il était nőmmé du 90 “... Nicolaus episcopus Transylvaniensis et nonnulli alii ecclesiarum praelati et clerici ... ipsum Macharium episcopum, quominus pontificalia officia exercuit ac pacifica possessione huiusmodi frui et gaudere possit, impediré cumque contra tenorem dicti decreti multipliciter vexare ac perturbare praesumserunt hactenus et praesumunt ac etiam ipsum Macharium episcopum nonnullis bonis, pecuniarum summis et rebus aliis, ad mensam episcopalem Gallicensem spectantibus nequiter spoliaverint ...”, Érdujhelyi Menyhért, Magyarországi görög katolikusok a mohácsi vész előtt, in Katholikus Szemle, 1897, p. 52, note 1. 91 "... Quia is Reverendus Makarius Episcopus Gallicensis super presbyteros wolachales certam taxam et proventus suos exigere habet ...”, Pesty Frigyes, Szörényi bánság és Szörény vármegye története, 1, Budapest, 1878, p. 347-348, note 3. 92 I. Boroş, op. cit., p. 281-284; N. lorga, Sate şi preoţi din Ardeal, Bucureşti, 1902, p. 17 et 317-319; I. Lupaş, Istoria bisericească a românilor ardeleni, Sibiu, 1918, p. 24. 93 N. Iorga, O episcopie de suprimat: cea de Galaţi (Făgăraş), in Revista istorică, X, 1924, p. 178- 179. 94 A. Buneâ Ierarchia românilor .... p. 120-121. 95 S. Dragomir, Două monografii istorice, in Revista teologică. 1-2, 1914, p. 27. 96 A. Buneâ Vechile episcopii româneşti..., p. 16.