Diaconescu, Marius (szerk.): Mediaevalia Transilvanica 1997 (1. évfolyam, 1-2. szám)

Etnie şi confesiune

Les implications confessionnelles du Concile de Florence en Hongrie Marius Diaconescu Le Concile de Ferrara-Florence (1438-1439) constitue un moment crucial pour l’histoire des relations entre l’Église Occidentale et celle de l’Orient. Les historiens lui ont accordé une attention particuliére, au plan de l’edition des sources ainsi qu’au plan des études concretes'. Un aspect qui a encore beaucoup de lacunes â résoudre c’est celui des conséquences du Concile dans l’espace du centre et de Fest de FEurope. Les conséquences du Concile de Florence dans le royaume de FFIongrie ont été surprises seulement occasionnellement et quelques fois on lui a attribué d’autres valences, parallelles. L’historiographie des conséquences du Concile dans Fespace du royaume médiéval hongrois est constituée des contributions des historiens roumains, ukrainiens et hongrois. L’historiographie roumaine connaít deux directions principals d’approche scientifique du probleme. D’abord une approche ancienne, traditionnelle, qui aborde seulement Faspect purement ecclésiastique. A son tour, â Fintérieur de cette ligne il y a deux orientations contradictoires, dictées par F appartenance de ces historiens â la religion orthodoxe, traditionnellement anticatholique, ou â la religion uniate. Les historiens orthodoxes se remarquent par une attitude “fondamentaliste”, de négation d’une influence quelconque de FUnion florentine parmi les roumains de Transylvanie. Ils transforment Févéque orthodoxe Jean de Capha en martyr et contestent la juridiction de Févéque uniate Makarios. En général Fhistoriographie roumaine orthodoxe de ce theme est caractérisée par ignorance, intolérance et le rappel constant des mémes théories, sans apporter des contributions significatives2. Une partié des historiens uniates roumains tombent dans Fautre extreme et exagérent Finfluence de l’Union florentine dans Fespace de Transylvanie3. 1 La bibliographic générale est indiquée en Joseph Gill, The Council of Florence, Cambridge, 1959, p. 416-432 et D.J. Geanakoplos, Byzantine East and Latin West. Two worlds of Christendom in Middle Ages and Renaissance. Studies in ecclesiastical and cultural history, Oxford, 1966, p. 196-198. 2 De l’historiographie orthodoxe on mentionne: Ştefan Lupşa, Catolicismul şi românii din Ardeal şi Ungaria până la anul 1556, Cernăuţi, 1929, p. 82-101; Victor Popa, Consideraţiuni critice cu privire la Mitropolia Transilvaniei din sec. XV şi al XVI-lea şi a rapoartelor ei cu Moldova, in Mitropolia Banatului, 1958, 8, nr. 7-8-9, p. 387-436; I. D. Suciu, Monografia Mitropoliei Banatului, Timişoara, 1977, p. 51-75. 3 Timotei Ci pariu, Aclae et fragmentae, Blaj, 1855, p. XII, XVI; loan Boroş, Relaţiunile ecleziastice ale Românilor din Ungaria şi Transilvania în veacul al XV-lea, in Unirea, Blaş, 1897, passim; Augustin Bunea, Vechile episcopii româneşti a Vadului, Geoagiului, Silivaşului şi Belgradului, Blaş, 1902, p. 6-7; idem, Autonomia bisericească. "Discursuri”., Blaş, 1903; idem, Ierarchia românilor din Ardeal şi Ungaria (par la suite; Ierarchia românilor ...), Blaş, 1904, passim. Mediâe va Ha Transilvanica, tom I, nr. 1-2,1997.

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