Sonderband 2. International Council on Archives. Dritte Europäische Archivkonferenz, Wien 11. bis 15. Mai 1993. Tagungsprotokolle (1996)

4. Session / Séance. Strategies for Links with Historical Research / Stratégies de Communication envers la Recherche historique - Discussion/Interventions

4. Session/Séance: Discussion - Interventions heuer wichtig, auch über die Methoden zu sprechen. Es ist m. E. eben auch eine sehr wichtige Aufgabe von Archiven in demokratischen Gesellschaften, durch die richtige Methodik, das richtige Verfahren Archivbestände offen zu machen, und es ist nicht damit getan, in Publikationen auf Archivbestände aufmerksam zu machen. Quellen sind nicht an sich schon Quellen, sondern sie sind dadurch Quellen, daß sie offen sind bzw. zugänglich gemacht werden. Jean-Marie Palayret: Je voudrais simplement faire remarquer que ce problème de l’étude critique des sources, de leur origine, de la façon dont elles ont été versés également, n’est pas un problème propre aux pays de l’Est ou aux pays qui se re­constituent à l’heure actuelle. Il existe également dans les 12 pays de la CE. Je vous rappelle qu’au moment où la règle des 30 ans a été choisie comme règle, pourquoi a-t-on choisi 30 ans et pas 25 ou 20 comme certains pays le proposent actuellement? Tout simplement parce qu’on a craint que les ministères versants par exemple ne soient tentés de faire un tri particulier pour justifier leur action. D’autre part, je crois qu’il y a un bon moyen, qu’il y a deux bons moyens finale­ment d’établir des garde-fous en ce qui concerne l’utilisation nationaliste ou la récu­pération, on peut l’appeler également comme ça, à des fins que vous appelez négati­ves, mais je ne sais pas finalement, est-ce que l’Europe ne va pas vers le nationa­lisme demain, est-ce que quelqu’un peut juger finalement de ce qui est normal et de ce qui est anormal, c’est une question de fond. Mais je voudrais dire également qu’il y a un bon moyen d’imposer des garde-fous et que les historiens connaissent bien. C’est premièrement la confrontation de sources différentes. Il y a également un deuxième moyen, c’est de faire travailler sur ces sources des équipes plurinationales d’historiens. Car finalement ce danger n’existe que lorsque les historiens sont des historiens accrédités, des in-house historiens diraient les anglais, n’est-ce pas? Le plurinatio- nalisme des équipes de recherche est certainement une garantie essentielle avec la confrontation des sources. La confrontation des sources peut aussi passer par l’échange d’inventaires. Dans ce groupe d’experts, il a été fortement question des échanges d’inventaires, des échanges bilatéraux; je crois qu’on a là des moyens typi­quement archivistiques, sans entrer dans un domaine qui dépasse l’archivistique et qui est déjà du domaine de la politique, celui de la récupération sans laquelle on ne pourrait pas faire grand chose, je le crains. Ce sont des garde-fous. Et là les histo­riens et les archivistes ont encore une fois à faire jouer la coopération au maximum. Pedro Gonzalez: Je voudrais dire quelque chose sur les archives de l’Etat espa­gnol et sur une longue expérience de collaboration avec l’Europe à travers les archi­ves historiques. Les archives nationales des Royaumes de la Belgique et YArchivo General de Simancas ont échangé il y a quelques années des fonds microfilmés. Il existe actuellement des projets bilatéraux entre les administrations des archives de lTtalie et de l’Espagne, et il faut, parmi ceux-ci, souligner celui de véhiculer au moyen du support informatique les ressources de F Italie enregistrées dans les archi­ves historiques espagnoles. Quelques universités des Etats-Unis, de la Grande Bre­tagne et des centres de recherches de la France fournissent d’importantes sommes 438

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