Horony Ákos - Orosz Örs - Szalay Zoltán: A hely nevei, a nyelv helyei. A kisebbségi nyelvi jogok története Szlovákiában 1918-2012 - Jelek a térben 4. (Somorja, 2012)

1939 - 1945: A Szlovák Állam idején

1939-1945: A Szlovák Állam idején 67 1941 Magyar vezetéknevükről is sokan lemondtak: Ondrej Hrnčiar (Fazekaš) levele Juraj Fazekadnak Ľudia sa často vzdávali svojich madarských priezvisk: List Ondreja Hrnčiara (Fazekaša) Jurajovi Fazekašovi Many people gave up on their Hungarian surnames: letter of Ondrej Hrnčiar (Fazekaš) to Juraj Fazekaš Nombreux sont ceux qui ont renoncé à leur nom hongrois : la lettre de Ondrej Hrnčiar (Fazekaš) à Juraj Fazekaš rian language use. Only Bratislava (Pozsony) was excep­tional in this respect to a certain extent as due to the city’s traditions there was more room for Hungarian lan­guage use. It is worth mentioning the case of Medzev (Mecenzéf), where the local German-speaking Manta population stood up for their Hungarian identity. They asked for the reannexation of the settlement by Hungary awarded János Esterházy with honorary citi­zenship during WWII. The Slovak authorities’ extremely low tolerance of lan­guages is shown by many examples. Nitra (Nyitra) County’s Chief - that is the county where most Hun­garians lived — forbid in a decree to include Hungarian captions on stamps in any parish, municipality or edu­cational institution, although the language decree of 1926, theoretically still in force, allowed this in muni­cipalities with a minimum of 20% minority population. Dans cette situation, l’usage de langues minoritaires a été limité par la réciprocité et les objectifs de pouvoirs locaux, et ces deux facteurs avaient une influence néga­tive sur cela. La politique minoritaire de la Hongrie était limitée et mesquine de la même manière qu’elle avait été avant le traité de Trianon, donc le gouvernement slovaque, arguant du principe de la réciprocité, a adop­té un comportement similaire d’anti-minorités, et les dirigeants de l’administration de départements et de dis­tricts se comportaient d’une manière malveillante envers l’usage de la langue hongroise. La seule excep­tion dans une certaine mesure était la ville de Bratislava (Pozsony) où l’usage de la langue hongroise avait une plus grande importance grâce aux traditions de la ville. Il est digne d’être mentionné le cas de la ville de Medzev (Mecenzéf) où les habitants germanophones ont pris la défense de leur identité hongroise. Ils ont revendiqué la récupération de la ville et ils ont donné le titre de citoyen d’honneur de la ville à János Esterházy pendant la deuxième Guerre Mondiale. L’intolérance linguistique des autorités slovaques est cependant justifiée par de nombreux exemples. Le régisseur du département de Nitra (Nyitra) - il s’agit du département où vivaient le plus de Hongrois - a inter­dit dans un décret les inscriptions hongroises sur les sceaux de tout établissement d’enseignement, paroisse ou municipalité dans le département malgré le fait que le décret linguistique de 1926, théoriquement toujours en vigueur, l’avait permis dans les municipalités avec une population minoritaire d’au moins 20%. Il a également interdit aux paroisses de publier des fiches d’état-civil bilingues (slovaque-hongrois). Pozsony/Bratislava, 1941 A többnyelvűség szomorú példája Pozsonyból Smutný príklad viacjazyčnosti v Bratislave Sad example of multilingualism from Bratislava (Pozsony) L'exemple triste du multilinguisme à Bratislava (Pozsony)

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