Horony Ákos - Orosz Örs - Szalay Zoltán: A hely nevei, a nyelv helyei. A kisebbségi nyelvi jogok története Szlovákiában 1918-2012 - Jelek a térben 4. (Somorja, 2012)
Az új államban
Az új államban 57 Language of laws and regulations The language of laws and regulations was provided by Law no. 139/1921. • Laws were published in Czech, but certified translations had to be issued in Slovak and German as well. • Hungarian translations and collections of laws were private initiatives, which were later officially introduced for use by the authorities, (e.g. “Czechoslovak Collection of Laws and Regulations ” was edited by Dr. Ervin Pálesch issued in Prešov (Eperjes) “). Place names, street names and their use Place names, place-name signs and street names were regulated by Law no. 266/1920. The law banned street names unacceptable from Czechoslovak “national” perspective, so they had to be replaced by settlements within a month. Law no. 324/1921 was implemented in detail by government regulation. Its first paragraph stated that “Every city, town and village (town part) will be given such an official name by the Minister of Interior that was created in the Czechoslovak language.” This later gave rise to the Slovakisation of southern Slovak place names. • According to section 2 of the Regulation, in case of settlements and district headquarters where the national minority population rate was at least 20%, the Minister of Interior could determine an official minority-language place name as well. • The regulation would sanction for non-compliant use of settlement names, as submissions containing place names used incorrectly were sent back to the client for correction. The municipal council decided about the naming of streets and public spaces, as well as the language they had to be indicated in. • The conclusion was that in settlements where the Czechoslovak population rate was at least 20%, street names had to appear in the Czechoslovak language, namely the state language in the first place. Where the minority represented more than 80%, there were no street signs in the state language. • In case of “spas” the regulation required state-language street names, notably also in the first place. The issue of place-name signs was considered so important to the Ministry of Interior that on 9 September 1921, it issued Circular No. 68.133/14: „ special emphasis is laid to the task that (...) place-name signs of towns and villages must he displayed immediately. ” The circular stipulated that "it is also necessary to act on the requirements of Chapter II so the naming of streets and public spaces be implemented in the most possible urgent way, particularly, it shall happen in those cases in which the way of marking was the subject of complaints and grievances. By the end of 1921 is shall be reported how much progress was made in the implementation of this Regulation. “ Les noms de lieu, les noms de rue et leur emploi La loi 266/1920 a prévu l’usage des noms de lieu, des panneaux de ville et des noms de rue. Cette loi a interdit les noms de rue jugés inacceptables du point de vue « national » tchécoslovaque, ils devaient être remplacés par la municipalité dans un délai d’un mois. La loi a été appliquée en détail par le décret gouvernemental 324/1921 dont le premier paragraphe avait déclaré les suivants: « Le ministre des affaires intérieures définit pour chaque ville, village et agglomération un nom officiel qui était créé par la langue tchécoslovaque ». Cette loi servit plus tard de base à la slovaquisation des noms de lieu du Sud de la Slovaquie. • Selon le 2' " paragraphe du décret, le ministre des affaires étrangères était autorisé à définir un nom de lieu officiel dans une langue minoritaire dans les cas des municipalités et des chefs-lieux de district où le pourcentage des habitants appartenant à une minorité était d’au moins 20%. • Le décret a d’ailleurs sanctionné l’usage de noms de lieu ne correspondant pas au règlement car l’administration avait l’autorisation de renvoyer aux clients les documents qui contenaient des noms de lieu ne correspondant pas au règlement. Les noms des rues et des espaces publics ainsi que la langue de leur inscription ont été définis par le conseil municipal. • Il était obligatoire d’indiquer les noms de rue en tchécoslovaque - au premier rang, en tant que langue officielle - dans les municipalités où le pourcentage des habitants tchécoslovaques était d’au moins 20%. Il n’était pas obligatoire d’installer des panneaux de rue en tchécoslovaque dans les municipalités où le pourcentage des habitants d’une minorité dépassait 80%. • Dans le cas des » villes thermales » le décret a prévu l’installation des panneaux de rue dans la langue officielle dont l’inscription devait être au premier rang. Le ministère des affaires étrangères a considéré l'affaire des panneaux de ville si importante qu’il a émis une circulaire sous le numéro de 68.133/14 le 9 septembre 1921: « il est d’une grande importance que la désignation des (...) villes, villages par un panneau de ville soit effectuée immédiatement. » La circulaire a prévu les suivants : « il est également nécessaire de prévenir le fait que les règlements du chapitre II. visant la dénomination des rues et des espaces publics soient mis en œuvre le plus vite possible dans l’idéal, mais en particulier qu’ils soient immédiatement mis en œuvre dans les cas où le moyen de la dénomination existant jusqu à maintenant était l’objet de reproches et de plaintes. Il est obligatoire de faire rapport du déroulement de la mise en œuvre de cette circulaire jusqu’à la fin de l’an 1921. *