A történeti varosok védelme és kartája (Az Egri Nyári Egyetem előadásai 1992 Eger, 1992)

Aleš Vošahlik: A város különösen védendő értékei

tion ont fait preuve d'une grande flexibilité, en s'adaptant toujours aux besoins du niveau de vie des générations qui les habitaient. De ce fait, elles incluent souvent bon nombre d'éléments de dif­férentes époques de style. Le niveau des hauteurs, le volume des masses, les façades (leur maté­riau et leur coloris), de même que la disposition du toit indiquent le caractère fondamental de la ville. Dans le cas des maisons d'habitation, ce n'est pas seulement leur aspect extérieur, mais égale­ment l'aménagement intérieur, le décor des pièces et des éléments d'art ou artisanaux qui jouent un rôle important. Pour faire la connaissance du noyau historique de la ville, il faut analyser tout le terrain bâti, définir les ouvrages nécessitant la protection des monuments, de même que les bâtiments contri­buant à créer l'ambiance favorable autour des monuments et enfin les autres bâtis qui devraient être conservés pour assurer la continuité et le caractère environnemental. Le respect du lotisse­ment historique d'origine des pâtés de maison fait également partie des soins voués aux maisons d'habitations historiques. i) Le paysage des toits La forme des toits des bâtiments respectifs, l'addition de ces constructions avec la disposition en hauteur et le caractère de la couverture constituent le paysage des toits en tant qu'un des facteurs urbanistes caractéristique de la ville. Le sommet de toit orienté perpendiculairement à la rue est typique pour les maisons des villes médiévales dans la région de l'Europe centrale. Au 19 e siècle, il s'agissait plutôt de sommets de toit alignés parallèlement à la rue. L'inclinaison du toit corres­pond à la situation géographique des villes et à la tradition locale. La toiture provient en général des ressources locales (pierre, céramique cuite, ardoise, bardeau). Dans le cas des villes construi­tes sur un terrain articulé, où nous pouvons observer le panorama de la ville d'un point de vue éle­vé, le paysage des toits constitue un phénomène caractéristique de la ville et toute utilisation d'un autre type de toit ou de couverture est bien visible et altère l'harmonie (par ex. des toits plats en béton). Pour cette raison, nous devons toujours inclure l'étude du paysage des toits dans l'analyse des valeurs de la ville. j) Parterre de la ville C'est le parterre de la ville qui est la partie que l'homme perçoit le plus de son horizon. Y ap­partiennent la surface des voies de communication, les éléments architectoniques ou artistiques dans l'espace, tels que les fontaines, les puits, les colonnes, les statues, les bornes, les escaliers, les bancs, les arbres et le rez-de-chaussée des immeubles — les portails des magasins, les devantu­res, les enseignes, la publicité et l'éclairage. Lors de l'analyse de la ville, il est désirable d'étudier les types respectifs de la surface des voies de communication (le pavage, ses dimensions, la manière de la pose des matériaux et le type de ces derniers, l'inclinaison de la surface). Tous les éléments historiques d'art devraient être con­servés. Lors de l'aménagement du rez-de-chaussée des immeubles, il faut respecter l'articulation architectonique des façades, la forme d'origine des baies de portes et de fenêtres et la décoration artistique. Le dessein nouvellement proposé des devantures, des enseignes et des éléments publicitaires ne devraient pas couvrir le caractère architectonique fondamental de façades et de l'espace de la rue.

Next

/
Oldalképek
Tartalom