Műemlékállományunk bővülése, új műemlékfajták (Az Egri Nyári Egyetem előadásai 1987 Eger, 1987)

Nováki Gyula: Őskori és középkori földvárak Magyarországon

chartes en mentionnent cent environ. Donc, leur origine peut remonter aux temps beaucoup plus anciens. Vers 1200, une importante concession de terre a pris son commencement, et cette époque, nous pensons, peut être considérée come début de construction des petits fortins. Bien que des chartes des XIV e —XV e siècles fassent mention de quelques fortins détruits, qui devaient dater d'une époque plus ancienne, ceux-ci représentent toute une petite partie des fortins en état ruiné de 1' époque. Ni la topographie, ni l'étendue du fortin ne servent d'un point de vue rassurant pour la chronologie. En même temps, il faut noter, que les données géographiques et les conditions matérielles et sociales du construc­teur ont influencé l'érection des forts. Il y a lieu de remarquer le village Sály, où trois fortins se situent, l'un à côté de l'autre. Selon les données des fouilles, ces derniers ne pouvaient guère exister à la fois, d'autre part une certaine évolution se manifeste dans la construction de ceux-ci. Dans le territoire du grand fortin, situé à Lator­hegy, on vient d'exécuter des fouilles, grâce auxquelles les vestiges du rempart de bois du X e siècle ont été découverts. On peut supposer que celui-ci est identique au fortin de örsúr, mentionné par Anonyme. Juste à côté, se trouve un fortin beaucoup plus petit sur la colline Léleklyuk-Tető. Dans ce dernier on n' a pas encore fait de fouilles, mais son type permet de supposer qu' il fut bâti après le fortin de őrsúr. Le troisième, un tout petit fortin, au sud de Latorhegy, entouré d'un fossé, avec les vestiges de sa tour de pierre ronde, existe au­jourd' hui même. D'après les données des fouilles préalables, il doit dater du XIII e siècle. On peut constater que ces trois fortins représentent une évolution, se produisant dans la construction des forts entre les X e —XIII e siècles. Mais, afin de pouvoir généraliser cette évolution, ont doit encore exécuter beaucoup de fouilles, à des lieux différents. En général, une petite tour ou une maison de pierre s'éleva au milieu de ces petits fortins (Kacs, Mende, Márianosztra—Bibevár), dont les témoignes étaient des ruines conservées à la surface. Ailleurs, comme par ex. à Váchartyán, Valkó, Szada, Kazincbarcika, on a retrouvé des vestiges d'une maison (ou tour) à colombage de bois, bouchée de terre. Quant à la fortification, nous en avons peu de données à notre disposition. Par endroits, il y avait des palissades (Mende, Kazincbarcika, Kisnána, Nógrádmarcal) ou des murs en torchis (Váchartyán) au rebord du fortin. Comme fortin-type, il faut encore mentionner les mottes, prenant leur commencement aux VIII e —IX e siècles, en Europe-Occidenatale. Les fouilles en découvrent plusieurs exemples chez nous aussi (Miskolc—Leányvár, Kisgyőr—Halomvár, Verpelét—Földvár, Lucfalva—Pogányvár, Ikervár—Pókadomb, Nó­grádsáp—Tatárka, Pécsvárad—Kószavár etc.), mais il nous reste encore à faire la chronologie de celles-ci. La motte est une butte ronde, artificielle ou naturelle, entourée de fossé. La plus grande difficulté, se présentant en connexion avec les petits fortins anciens, c'est que leur rôle dans la vie des familles et des propriétés de l'époque, est inconnu. A chaque fortin appartenait une propriété, mais les conditions propriété des siècles précoces ne sont pas connues pour le moment. Le fait que les propriétés appartenues aux fortins, ne constituèrent pas un territoire contigu, soulève une autre difficulté. Ainsi, le rapport entre le fortin et la propriété n'est pas clair. Il y avait déjà des tentatives de déterminer les conditions de pro­priété des territoires plus grands et de relier les propriétés aux fortins. Le rapport entre les fortins et les monastères, lieux de sépulture des tribus, est une autre question intéressante, sans réponse jusqu' à présent. Il faut noter que les fortins représentent bien les conditions sociales et économiques de l'époque donnée. Les fortins plus grand du X e siècle, utilisés présomptivement comme logement tribal-familial, ont été remplacés par des plus petits, dûs certainement à la décomposition de la société tribale-familiale, au progrès du féodal. A cette époque-là, les tribus se décomposent, on n'a plus besoin de grand fortin et chaque famille érige son fortin. Avec cela les grand fortins seront abandonnés, tomberont en ruine, comme l'exemple de Sály le montre. Le fortin étendu, situé à Latorhegy, appartenait à Örsúr. Cette famille s'est divisée aussi en plusieurs branches: la branche Váralja (vieux nom de l'habitat Lator d'aujourd' hui) resta dans la région et construit son petit fortin avec donjon à Latorhegy; la branche Daróc a bâti son fortin à donjon au dessus de Kacs, situé non loin du pre­mier. Le monastère, bâti à Kacs, fut le lieu de sépulture commun de la famille. La décomposition de la famille devait commencer au XI e —XII e siècles, étant donné que le fortin de örsúr date du X e siècle, ceux de Latorvár et de Kacs, du XIII e siècle. Il y a encore quatre régions où un fortin plus petit et un plus grand se situent, l'un à côté de l'autre, mais en toute indépendance. Il est à présumer que le petit fortin est plus ancien, et après la désuétude de celui-ci, on a bâti un plus grand à la porte du premier. Ce sont les suivants: Sajónémet—Várhegy, Zagyvaróna—Várhegy, Várgesztes—Alsó vár, Neszmély—Kisvár, Nagyvár. Cette supposition doit être mis au point par des fouilles ar­chéologiques. En fin de compte, on peut dire que les recherches des fortins de l'âge préhistorique et de ceux du moyen âge n'ont pas encore pris fin. La tâche la plus importante pour le moment, c'est de faire le classement et la topographie de ceux-ci. Après ou parallèlement a cela, il faut commencer les fouilles archéologiques, pour avoir le maximum de trouvailles pour la chronologie. Afin de pouvoir intégrer ces monuments historiques de grand nombre aux processus historiques, et de pouvoir compléter les rares données écrites des chartes, on a encore beaucoup de travail à faire sur le terrain, des relevés et des fouilles. En terminant, il faut dire quelques mots par rapport à la nouvelle fonction des fortins. Pratiquement sans dé­pense, il y a nombreuses possibilités pour que ces fortins occupent une place digne de leurs valeurs parmi les monuments historiques. Il s'agit naturellement des fortins, situés à 1' intérieur des sites ou non loin de ceux-ci. En général, on peut constater que nettoyé, gazonné, avec des allées et des bancs éventuellement, le terrain du fortin pourrait être attirant pour le monde. Un plan et un tableau d'explication pourraient appeler l'attention des visiteurs aux curiosités du fortin.

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