Ruttkay László: A felvidéki szlovák középiskolák megszüntetése 1874-ben (Pécs. Dunántúli Pécsi Egyetemi Könyvkiadó és Nyomda, 1939)

Resumé

145 dangereuse. Il démontra que les foyers de l'expansion de ces idées subversives sont justement les gymnases de la langue d'enseignement slovaque où règne l'esprit du panslavisme irrédentiste sans que le public s'en occupe sérieusement. Ses observations remportèrent un succès général dans le conseil. Il fut décidé que le comitat s adresse­rait au Gouvernement avec la demande d'introduire une enquête sévère contre ces écoles et au cas où les accusations seraient prouvées, la suppression ou une réorganisation parfaite de ces écoles serait proposée par le comitat. Un memorandum, contenant les accusa­tions et les observations de M. Béla Grünwald et la demande tendant à ouvrir une enquête contre le gymnase, fut envoyé à toutes les autorités constituées et aux municipalités du pays en les priant d'adhérer aux propositions de Zólyom. Un grand nombre de ces autorités soutinrent ces propositions. L'opinion publique de la Hongrie reconnut le danger qui menaçait le pays de la part de l'irrédentisme slave grandissant. En même temps, la presse patriotique exigea aussi, d'une voix parfois très passionnée, l'introduction de mesures sévères contre ces écoles. Enfin, sous l'influence de cette indignation générale, le Gouver­nement, ne pouvant éviter l'intervention exigée, se décida à l'action. Auguste Trefort, Ministre des Cultes et de l'Instruction publique, ordonna une enquête sévère contre ces écoles. Vu pourtant que ces écoles appartenaient aux Églises autonomes, et respectant les droits de cette autonomie, il confia l'enquête aux autorités supérieures ecclésiastiques. Après quelques semaines, Etienne Czékus, l'évêque de la circon­scription ecclésiastique évangélique de la Tisza, au contrôle duquel appartenait le gymnase de Nagyrôcze, présenta au ministre son rapport qui contanait les résultats de son enquête. Il résulte de ce rapport que la commission d'enquête, agissant sous la présidence de l'évêque, avait constaté un grand nombre de faits graves qui prouvèrent indéniablement l'esprit antipatriotique régnant dans l'école. Il fut établi que les professeurs de l'école étaient des Slaves convaincus jouant un rôle considérable dans les mouvements nationalistes du peuple slovaque. Dans la vie publique de la ville même ils témoignèrent en maintes reprises leur hostilité non seulement contre la nation magyare, mais aussi contre leur patrie commune, contre l'État hongrois. Il est évident que sous l'influence d'un tel esprit, les sentiments des élèves de l'écol« étaient tout aussi hostiles contre tout ce qui était magyare, Sur la base des faits ainsi constatés, la commission d'enquête proposa à l'assemblée de circonscription ecclésiastique, dont la tâche était de décider en ce qui concerne ce procédé ultérieure, la Dr. vitéz Ruttkay László 10

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