Ruttkay László: A felvidéki szlovák középiskolák megszüntetése 1874-ben (Pécs. Dunántúli Pécsi Egyetemi Könyvkiadó és Nyomda, 1939)
Resumé
146 suppression du gymnase en question. L'assemblée, réunie à Miskolc, le 30 juillet 1874, avait accepté ces propositions. Dans sa décision, elle déclara que la circonscription ecclésiastique de la Tisza casse de reconnaître le patronat de gymnase comme appartenant à sa supériorité ecclésiastique, et par conséquent, elle le priva de tout son appui moral et matériel, Par suite de cette décision, le Ministre de l'instruction publique n'eut pas d'autre tâche que de prendre connaissance de cette disposition. Le 25 août 1874, une décision ministérielle, approuvée par le Roi, fut promulgée au sujet de la suppression du gymnase de Nagyrocze. L'affaire du gymnase de Turóczszentmárton se montra, au commencement, plus compliquée. M. Louis Geduly, évêque de la circonscription ecclésiatique évangélique cis-danubienne, évoquant son incompétence, se déroba à l'introduction de l'enquête désirée par le Ministre, Dans ses rapports, il démontra d'une manière décisive l'insuffisance des faits et des preuves qui pourraient servir de base à une enquête introduite par la supériorité ecclésiastique. Il a souligné de même qu'il n'avait pas de compétence pour une telle action. Enfin, il déclara ouvertement son avis que des mesures sévères contre des instituts slovaques provoqueraient un mécontentement nouveau parmi la population de la Haute-Hongrie et troubleraint l'harmonie à peine restituée dans cette partie du pays et surtout les bonnes relations entre les Magyars et les Slovaques au sein de l'Église évangélique autonome. L'assemblée de la circonscription, réunie le 12 août 1874, à Alsókubin, assura l'évêque de sa pleine confiance et soutint parfaitement sa résistance en ce qui concerne l'introduction de l'enquête contre cette école. Ainsi, l'affaire fut soumise à la décision de l'assemblée générale de l'Église évangélique de Hongrie, réunie le 3 septembre 1874 à Pest. Cependant, à cette assemblée les partisans d'une intervention immédiate avaient une grande majorité et par suite de leur position prise en cette question, la décision de Alsókubin fut modifiée. Une commission fut élue parmi les membres de l'assemblée, à laquelle incomba la tâche de mener à bonne fin l'enquête désirée par le Gouvernement. Les faits constatés par cette commission ne furent moins graves que celles de la commission agissant contre le gymnase de Nagyrocze. Il fut également établi que l'esprit régnant à Turóczszentmárton, était dangereusement antipatriotique, parce que les sentiments panslaves des professeurs exercèrent des influences néfastes non seulment sur les élèves de l'école, mais aussi sur les habitants de la ville et de ses environs.