Teológia - Hittudományi Folyóirat 3. (1969)
1969 / 3. szám - SOMMAIRE, INHALTSÜBERSICHT
A paptól várják lelki ügyeik „vezetését”, mert sokszor a megoldáshoz sem idejük sem fel- készülségük nincsen. A pap számukra nemcsak feloldozó hatalommal rendelkező bíró, hanem sokkal több: lelkivezető. A lelkivezetés munkája persze nincs feltétlenül összekötve a gyónással, az igény sem a gyónási szándékkal. Levelük végén életrevaló ötleteket vetnek fel a levélírók. Gyóntatófülkék és kényelmetlen „kasztlik” helyett gyóntató és beszélgető szobákat rendezzenek be, legalább a nagyobb városi templomokban. Ide szívesen betér a választ kereső, problémázó mai ember, és gyónását is elvégzi, ha szükséges. A lelkibcszél- getési szobákra írják ki a „rendelési” időt, a szakemberek nevét. Lehetőleg egész nap (kivéve a szentmisék időpontját) legyen fogadás, mint az orvosi rendelőkben. Gyóntatási és tanácsadási óráikat közöljék a telefonkönyvben is, hiszen nem mellékes és jelentéktelen „foglalkozásbeli” ügyről van szó. A mai ember sokkal kisebb jelentőségű szolgáltatási ügyekben is nagyobb rendszerességhez és figyelemhez szokott. A folyóirat szerkesztősége a levél végén megjegyzi, hogy a nyílt levél kívánságai egyes osztrák városi templomokban már megvalósultak, s nagyon népszerűek a lelki „szaktanács- adói” rendelő órák. Sok templomban naponta több órán át megtalálhatók a lelkipásztorok, a lelki tanácsadás és gyóntatás munkáját beosztva és rendszeresen végzik. (d. a.) SOMMAIRE Ferenc TOMKA: Eglise de puissance ou Eglise de grace? - L’auteur traite le sujet au point de vue pastoral. II y a deux conceptions co.ntraires sur l’Eglise: l’une d’elles considére PEglise comme s’étendant toujours davantage, et pour cela, détermine le minimum dans ses exigences. L’autre conception qui attend des members de l’Eglise qu’ils jouent le róle de dispensateurs de gráce et de témoins dans le Corps mystique du Christ, est opposée á la premiere. C’est celle de l’auteur, qui est prouvée par l’Ecriture sainte, les documents de concile et la dogmatique. En conséquence, il souléve des questions de pratique pastorale, particuliérement en ce qui concerne l’administration des sacrements. Mihály MEDVIGY: Morale et conception du monde. — L’auteur, professeur de morale á l’école supérieure des piaristes, examine les bases objectives des jugements de valeur de la morale. En effet, le bien et le mal moraux ne sont pas simplement basés sur la volonté de Dieu. Pour la base convenable de la morale, ni l’impérativisme formel de Kant, ni l’-événement de valeur émotionnel de Scheler ou la courageuse audace des existentialistes ne sont suffisants: pas plus que la ’’recta ratio” des livres d’études scolastiques traditionnels. La justesse morale de la résolution de la volonté dépend du sujet. L’action humaine sera juste par son adaptation aux données objectives de premiére nécessité de l’homme: selon l’essence de l’agissant. Sándor SZÉNÁSI: La multiplication des pains selon Saint Marc. - L’auteur veut démontrer dans ce passage de la multiplication des pains selon Saint Marc, quelles sont les méthodes de travail de l’exégése catholique moderne. De plus, il démontre aussi que la célébration de l’eucharistie avait déjá influencé trés tót l’évangile. II suit le cheminement de la pensée de savants réputés (de la Potterie, Max Zenvick, Ziener, Van Jersel, Nisin, etc.). László PASKAI: La liberté humaine. La philosophic classique considére la notion de liberté de maniére abstraite et statique. Mais a l’époque actuelle, on préfére les particularités dyna- miques et personnelles. C’est en partant de la dualité que l’auteur esquisse la notion de liberté. La liberté n’est pas un fait accompli, mais une possibilité, une táche. C’est á ce point de vue qu’il faut évaluer les arguments opposés. La liberté posséde une valeur indépendante qui se surpasse elle-méme, et qui doit servir la plus profonde exigence de la personne qui n’est autre que la charité. Ferenc GÁL: La croyance de Vau-delá et Vanthropolige. - Les modes d’expression humains sont soumis á des changements, et nous nous formons des modéles de choses qui sont incompréhensibles. On souligne souvent l’au-delá comme si l’existence de l’áme immatérielle était une chose tout á fait indépendante et non seulement un stade transitoire. Les andennes expressions sont périmées. II faut retourner á l’Ecriture sainte qui ne déduit pas la vie éternelle de l’immatérialité de l’áme, mais de la gráce du Christ, qui nous fait participer á la vie divine. II faut expliquer le rapport de l’homme avec son corps par l’áme. Mais comme la vie éternelle n’est pas une vérité préfabriquée, mais le salut de l’homme, le Christ est, pour chacun d’eux la seule voie qui méné au Pére. C’est par lui que nous obtenons le Dieu infini qui comble et qui remplit toute la nature de l’homme. 198