Folia Canonica 5. (2002)

PROCEEDINGS OF THE INTERNATIONAL CONFERENCE "Tra Chiesa universale e Chiesa particolare", Budapest, 2nd February 2002 - Adriano Garuti: Origine e natura dei patriarcati

260 ADRIANO GARUTI Questa insistenza sulla necessaria comunione con Roma29 ha sollevato criti- che: il Codice sarebbe stato fatto per e non da Orientali30 e rifletterebbe l’ecclesiologia latina,31 marcata dal primato ehe attanaglia la tradizione orienta­le.32 In realtà, come sottolineô Giovanni Paolo II nella Cost, apóst. Sacri Cano­nesr: “Dobbiamo veramente riconoscere che questo codice «lo hanno fatto gli stessi orientali» secondo i desideri espressi dal nostro predecessore Paolo VI nel­la solenne apertura dei lavori della commissione”,33 e il Codice è “un corpo di leggi nel quale sono raccolti insieme per la prima volta tutti quanti i canoni co- muni della disciplina ecclesiastica nelle chiese orientali cattoliche e ehe sono promulgati dal supremo Legislatore nella chiesa”.34 Di fatto è stato promulgato “perché fosse salvaguardata e promossa la speci- fïcità del patrimonio orientale”.35 29 II P. Lanne serivé con un certo disagio: “Or, c’est bien là ce qui frappe quand on ouvre le nouveau Code de droit oriental publié par Rome en 1990. Le nombre de fois que sont mention­nés la «Sedes Apostolica», la «Sedes Romana», le «Romanus Pontifex» et les appellations équivalentes pour indiquer l’autorité romaine n’a rien à envier au Code latin de 1983” (“Pré­sentation du Colloque de Chevetogne 1992”, 320-321). 3 J. D. Faris, Preface, in Eastern Catholic Churches: Constitution and Governance, New York 1992, xx: “While there was extensive consultation with Eastern Catholic hierarchs and canonists, it should be kept in mind that the new code is a product of a papal commission who­se task was to prepare a draft of the code which the pope would then study, modify according to his will, and promulgate. Thus, even the patriarchs, «fathers and heads» of their respective churches (OE n. 9), were, legally speaking, only papal consultors in the process. One conclu­des that the CCEO is a body of legislation for the Eastern Catholic Churches and not by the Ea­stern Catholic Churches”. 31 Lanne, “Présentation du Colloque de Chevetogne 1992”, 312: “Il n’en reste pas moins, toutefois, que la perpesetive théologique qui transparaît derrière ce texte est bien celle de l’ecclésiologie latine où par deux fois est affirmée le gouvernement suprême du Pontife roma­in, identique pour toutes les Eglises d’Orient et d’Occident. En outre, le décret encourage ex­plicitement le développement de ces Eglises sans poser aucune limite si ce n’est l’arbitrage suprême du Siège apostolique dans les relations entre Églises, comme il est indiqué à la fin de ce même § 4”. 32/vi, 231-232: Le Chiese Cattoliche orientali “malgré les déclarations solennelles de Va­tican II concernant «le droit et le devoir» des Églises orientales catholiques à se régir el­les-mêmes (OE 5; cf. UR 16), sont tellement marquées par 1 ’ emprise del’ autorité romaine que c’est, en fin de compte, le trait le plus caractéristique de ce nouveau Code des Canons des Égli­ses orientales. Elles sont ainsi prises en tenaille entre la tradition orientale dont elles ont hérité de leur origine et l’omniprésence de la primauté romaine qui pénètre toute leur vie concrète: Peut-on estimer qu’il s’agit là d’un état de choses normal? N’y a-t-il pas ici aussi une blessure latente qui affecte l’ecclésiologie?”. 33IOANNES PAULUS II, const, ap. Sacri Canones, 18. X. 1990, in AAS 82 (1990) 1041; cf. Enchiridion Vaticanum 12, 526. 34ivi., 1039; cf. Enchiridion Vaticanum 12, 521. 35 Ioannes Paulus II, ep. ap. Orientale lumen, 2 V. 1995, n. 20, in AAS 87 (1995) 767; Enchiridion Vaticanum 14,2614.

Next

/
Oldalképek
Tartalom