Boros István (szerk.): A Magyar Természettudományi Múzeum évkönyve 8. (Budapest 1957)

Jávorka, S.: Pál Kitaibel (1757-1817)

Il a épousé la fille d'un sénateur de Pest — ancienne famille hongroise — ce qui a assuré au jeune savant à langue maternelle allemande — de pouvoir parfaitement s'assimiler aux nouvelles circonstances sociales de Pest, la ville, y ayant commencé une magyarisation. Kitaibel, poussé par sa vocation toujours plus intensive, commence — à l'exemple des investigateurs étrangers — de parcourir le pays hongrois dans toute son étendue, en y déployant des recherches d'histoire naturelle, ce qui fut le fondement de tout son oeuvre postérieur, vu, que les découvertes ont dû être suivies par l'élaboration de ses récoltes, qui ont été excessivement riches. Il se plonge dans l'immense travail avec une satisfaction heureuse du génie progres­sif, en découvrant et classifiant avec une assurance plus en plus certaine ; trou­vant une définition et une dénomination juste à toute nouveauté. Pour pouvoir mieux se donner à ses besognes très divergentes, il ne garda, comme fonction et devoir professionnel, que la préfecture du jardin botanique, si bien qu'en 1803, quand le professeur Winterl tomba malade, ce n'était pas lui, Kitaibel, qui l'a remplacé, mais le nouvel adjoint, János Schuster. Après la mort de Winterl, c'était également à Schuster que Kitaibel a remit le soin des cours qu'il a tenu jusque-là lui même, notamment celui de la chimie et de la botanique. Car Kitaibel, même après avoir reçu la mission de professeur, n'assista pas aux cours de l'université. Et tout ça, pas à cause de sa délicatesse physique — cause que l'on lui avait prêté — mais pour l'amour infini de sa mission, dont il avait reconnu toute l'importance, et la signification de premier ordre. Il continue ses recherches, toujours désireux de découvrir tous les trésors de la nature en Hongrie. Un grande space de temps a dû s'écouler tant qu'il se trouva d'autres naturalistes, qui — marchant sur sa trace — eussent accompli cette tâche ; à peu près 20 000 km de route, faites dans son pays, gardant toujours la fièvre de poursuivre ses recherches, quasiment sans cesse, en naturaliste acharné. Son intérêt se déployait sur toutes les manifes­tations et les phénomènes de la nature ; tout en'récoltant et récoltant infatigua­blement. Nous ne possédons pas de notes, faites sur ses premières excursions, mais plus tard il tient son journal très exactement, d'où il se dégage que son auteur excellait en nombreuses capacités diverses. Ses grands voyages commençaient avec l'année 1792 ; en 1794 il a parcouru les bords de l'Adriatique, parvenant jusqu'au fleuve Piave. En 1795 il découvre en Slavonie le genre des malvacées, qui fut plus tard nommé d'après son nom. Il voyage en plusieurs reprises dans le Banat, et le long du cours inférieur du Danube. Ensuite, c'était le tour de la première excursion dans le Mont Tátra, en compagnie du comte W a 1 d s t e i n, adorateur passionné de la nature. En 1796, le voyage qui a eu lieu en passant par la région de Nagybánya (Transsylvanie) d'où, sur la route conduisant aux Alpes de Máramaros — également en compagnie du comte Waldstein — ils tombèrent sur des végétaux les plus caractéristiques des Carpathes orientaux. L'année 1798 apporte une nouvelle récolte à Kitaibel, il étudie les nénupha­res thermaux — plante relique — des eaux chaudes du Pece-patak (ruisseau Pece), et arrive pendant cette excursion jusqu'aux environs de Rézbánya. Dans cette année-même il part avec Waldstein pour Berlin, désirant de con­naître l'avis de Willdenow — grand botaniste allemand — sur le matériel qu'ils ont collectionné jusque-là. Cet entretien leur a apporté un plein succès, entre autres, deux genres végétaux ont été dénominé : Kitaibelia, et Waldsteinia, et enfin, mais non en dernier lieu, c'est alors que l'initiative de la publication du grand ouvrage illustré — au titre ICONES — a été soulevé. Les années sui-

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