Tátrai Vilmos szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 94. (Budapest, 2001)

BENCZE, ÁGNES: Terres cuites votives de Tarente: propositions de méthode

nécessiter des renouvellements par retouche et donner naissance ainsi à des séries se­condaires ultérieures. Parallèlement, les exemplaires «construits» de la deuxième et de la troisième génération offraient encore plus de possibilités de création de nouvelles versions. Cet ensemble d'hypothèses, abstrait, fondé uniquement sur l'observation d'éléments techniques et structuraux pourrait peut-être servir à en formuler d'autres concernant l'histoire de la production. Il va de soi, par exemple que dans les types produits à l'aide des deux techniques, le travail qui exigeait le plus de soin et une compétence plus sérieuse était plus strictement lié au moment de l'invention, de la création au sens artistique, de types nouveaux et pourrait ainsi être considérée comme réservée à un maître ou à un atelier central; en revanche, le processus vraiment artisanal du «mou­lage simple», mécanique, qui n'est pas lié à la créativité individuelle, pouvait être plus facilement confié à des apprentis ou constituer la pratique d'ateliers secondaires. En raison de sa simplicité et de la productivité plus grande qui en découlait, cette dernière méthode de production dépassa de beaucoup la première, et les générations produites ainsi ont donné vie à un nombre bien plus considérable de générations. La rapidité de la technique impliquait aussi la détérioration des produits et on trouve ainsi un grand nombre d'exemplaires usés et réduits à la fin de chaque série faite par «moulage com­plet». Il faut ajouter encore quelques remarques et propositions d'ordre méthodologique à ces observations. Dans un premier temps, il est utile de rappeler que la coexistence des processus de la «construction par éléments» et du «moulage entier» des coiffures et des visages peut être observée, non seulement à l'époque archaïque, mais à n'importe quelle période de la coroplathie tarentine. Dans la production d'époque classique les pièces fabriquées par «construction» sont fermées à l'arrière par une paroi non modelée et à peine rebon­die, et sont ornées d'une coiffure déjà plus réaliste, parfois très complexe, composée d'éléments modelés à part et ajoutés à la main (couronne, rosettes, bandes et palmet­tes.) Les séries produites par moulage simple se transmettent tous ces éléments pour plusieurs générations. 58 La continuité du phénomène, qui dépasse les limites des pério­des stylistiques, suggère aussi la continuité d'une tradition productive. Il faut savoir, en outre, que les compositions de banqueteurs sont de plus en plus complexes au cours du V e et IV e s. av. J-C, ce qui implique une possibilité de contami­nation non seulement pour les détails du visage et ceux de la coiffure, mais également en ce qui concerne des autres éléments. Le plus évident des exemples à citer est la présence des personnages complémentaires ajoutés à la figure d'homme central. 59 Ces compositions dérivent quelques fois de la combinaison de moules divers et d'éléments 58 Un seul exemple, choisi occasionellement dans la collection du Louvre: le n° MNB 1796 (Mollard­Besques 1954, n° C.487) de style classique mur, produite avec la technique de «construction» trouve ses «parents» du même type coroplastique, produits par «moulage simple» dans les pièces suivantes: MNB 2401 (Mollard-Besques 1954, n° C.490) appartenant à une génération précédente (!), MNB 2684 (C.489), MNB 2399bis (C.486) de la même génération, MNB2248 (C.491) de la génération successive et S 2077 (C.326) de génération identique mais d'un autre schéma iconographique. 59 Cf. ci-dessus, note 10.

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