Tátrai Vilmos szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 94. (Budapest, 2001)

BENCZE, ÁGNES: Terres cuites votives de Tarente: propositions de méthode

ajoutés; elles sont devenues successivement des prototypes secondaires en tant que compositions complètes, grâce au processus de moulage entier. Lors de la classifica­tion chronologique de ces compositions, on ne peut en aucune façon encourager la pratique consistant à définir, à l'aide de descriptions purement iconographiques, ces prototypes secondaires et leurs dérivés comme «types», même si sur un site ne se trou­vent que des exemplaires produits par «moulage entier» de la production tarentine. 60 Il semble plus convenable d'identifier à l'intérieur de ces compositions les éléments com­posants primaires, en définir les types coroplastiques, et, autant qu'il est possible, de se faire une idée du processus de dérivation à l'issue duquel certaines versions des types coroplastiques d'origine ont été combinées dans des compositions reproduites ensuite comme prototypes secondaires. 61 Enfin et en termes généraux, la conclusion la plus importante découlant des obser­vations présentées ci-dessus est que la description du seul schéma iconographique ne peut être considérée comme suffisante pour la définition du type coroplastique, puis­que les types coroplastiques peuvent être beaucoup plus variables que les types iconographiques dans la production tarentine. On devra donc employer pour la défini­tion des types coroplastiques une méthode d'analyse stylistique aux critères précis et dont les résultats peuvent être ensuite contrôlés à l'aide des mesures et interprétés avec précaution. L'approche proposée comporte aussi l'avantage de rendre possible le clas­sement des fragments de têtes, présents dans les collections des musées en nombre très supérieur par rapport à d'autres sortes de fragments, en les définissant du point de vue typologique et même chronologique (sur des bases stylistiques). Parallèlement, après la distinction des types de visages définis en tant que types coroplastiques, il deviendra possible de dresser la liste des schémas iconographiques dans lesquels un visage déter­miné pouvait apparaître dans la coroplathie tarentine, sur la base du témoignage des exemplaires comprenant des éléments iconographiques informatifs ou bien conservés dans des compositions plus ou moins complètes. Addendum Peu de temps après l'achèvement de cette étude j'ai eu la possibilité de prendre en examen direct le moule de terre cuite tarentin n° d'inv. Tk. 27/16 de la Collection d'An­tiquités de l'Université de Heidelberg. 62 Le moule mesure 30 cm de long et 14,5 cm de haut, ce qui permet de penser qu'il représente une des premières, même si non la première génération de son type coroplastique. Il servait au moulage de l'avers d'une figure de banqueteur, vêtue d'un manteau porté en haut jusqu'à son épaule gauche et animé par des plis parallèles ser­rés, tenant une lyre dans la main gauche et un bol plat dans la main droite repliée devant la poitrine. Sur la base de ces seuls éléments elle serait à classifier au groupe 60 Je me réfère à l'étude de G. M. Signore relative aux compositions de banqueteurs découvertes dans le «Kerameikos» de Métaponte: Signore, op. cit. (n. 8). 61 Cf. aussi Jastrow, E., Abformung und Typenwandel in der antiken Tonplastik, Opuscula Archaelogica 2(1941)p. 18. 62 Je remercie M. Tonio Hölscher et M. Hermann Pflug pour m'avoir permis le travail dans la collection.

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