Tátrai Vilmos szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 87. (Budapest, 1997)

SZILÁGYI, JÁNOS GYÖRGY: Secrets cachés au fond des réserves

des sites éloignés les uns des autres confirme la situation esquissée plus haut, telle qu'elle avait été documentée par l'histoire de la production des amphores « de Noie » et celle des lécythes : et c'est que dans le domaine de la fabrication de vases à figures rouges, la production artistique des peintres, ainsi que celle des potiers, dans les ate­liers de poterie attiques, obéissait dans une large mesure aux besoins commerciaux transmis par des marchands. 51 Il ne faut pourtant pas oublier que les influences étaient réciproques : les besoins de la clientèle influaient certes sur le travail des potiers et des peintres, mais ceux-ci formaient et éduquaient en même temps les acheteurs par leurs produits. Les vases à figures rouges dont il a été question ont fait connaître en Italie ­mais non à un niveau artistique des plus élevés, il est vrai -, l'esprit et le mode de vie de cette Athènes qui allait bientôt entrer dans une période glorieuse. Les rivalités artis­tiques manifestes - dont témoignent parfois directement les œuvres de maints grands peintres de la génération précédente - tendent à s'effacer entre ateliers et peintres dans le deuxième quart du V e siècle. Indifférents au sort des objets sortis de leurs ateliers, potiers et peintres se contentaient d'employer leurs talents à satisfaire leurs acheteurs. Avec une sagesse instinctive et soumise, ils s'en remettaient à eux pour tout jugement - encore s'y attendaient-ils - sur leurs produits. JÁNOS GYÖRGY SZILÁGYI Traduit par László Sújtó 51 Bien entendu, cette remarque vaut non seulement pour Athènes et non seulement pour l'époque en question.

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