Tátrai Vilmos szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 85. (Budapest, 1996)

LIPTAY, ÉVA: Réflexions sur le rôle symbolique des lézards en Egypte a propos de deux objets de bronze

RÉFLEXIONS SUR LE RÔLE SYMBOLIQUE DES LÉZARDS EN EGYPTE À PROPOS DE DEUX OBJETS DE BRONZE Les objets de bronze ornés d'une figurine de lézard, dont fait partie les deux pièces du Musée des Beaux-Arts de Budapest, sont datés de la Basse époque par la littérature de la question. 1 Ces socles surmontés de la figurine de ces animaux doivent probable­ment être considérés comme des sarcophages miniaturisés quoiqu'ils soient en général vides et qu'ils soient quelquefois ouverts à une extrémité. 2 Leur petite taille laisse également supposer qu'il s'agissait d'ex-voto ou d'amulettes. 3 Leur provenance n'est pas connue. 4 La première pièce (fig. I) 5 est longue de 9 cm, la partie arrière du socle est détério­rée, la surface est oxydée. Le corps de l'animal est pointillé. 6 La deuxième pièce, 7 longue de 4,6 cm, a également la forme d'un parallélépipède surmonté d'une statuette de lézard (fig. 2). Elle est détériorée aux deux côtés. La tôle inférieure manque. Le socle de la première pièce, actuellement vide, 8 se termine par une ouverture rectangu­laire : c'est là qu'il fut fermé, à l'origine, par un rabat dont les restes sont encore visibles sur les extrémités des tôles latérales. Aucune inscription ne peut plus être rele­vée sur les deux pièces. Les études traitant du rôle et du caractère symbolique des bronzes représentant des lézards évoquent en général leurs rapports avec le dieu Atoum. Cette fois, nous cher­cherons à relever leur aspect apotropaïque assurant une protection aux dédiants ou aux propriétaires ici-bas et dans l'Au-delà ainsi que leur rôle dans les croyances sur la 1 Roeder G., Ägyptische Bronzewerke, Glückstadt-Hamburg-New York 1937, p. 65-88 et 184; Mysliwiecz, K., Studien zum Gott Mum /-//, Hildesheim 1978-79, p. 125-130. 2 Mysliwiecz, op. cit. 3 Selon Roeder, ils ont pu être portés aussi dans le cou ( Ägyptische Bronzefiguren, Berlin 1957, p. 441), ce qui semble peu probable car les anneaux de suspension, sur les pièces présentées par lui, sont situés obliquement rendant ainsi impossible cette forme d'usage. Les anneaux servirent, sans doute, à suspendre ces objets. 4 Quoiqu'un lieu de culte de ces animaux soit connu dans le Fayoum à l'époque gréco-romaine, cf. Mysliwiecz, op. cit. p. 130. 5 N" d " in v. 51.2342. 6 Décor habituel, cf. notamment Mysliwiecz, op. cit. pl. XXXII a-b et XXXIII. 7 N° d'inv. 63.7- E. 8 D'après les notes d'Emil Haeffner, le socle n'était pas encore vide au moment de son transfert du Musée National au Musée des Beaux-Arts. Selon notre restauratrice, M lle Irén Vozil, il contenait le noyau et probablement les dépouilles de l'animal aussi.

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