Tátrai Vilmos szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 83. (Budapest, 1995)

VARGA, EDITH: Statues funéraires en bois dans la Collection Egyptienne de Budapest

n'est qu'autour des pieds de la statue que sont visibles les traces d'une couche de pein­ture rouge. Il est possible que la statue provienne de Gamhoud, de la Moyenne Egypte, où dans les premières années du siècle A. Kamal a mené des fouilles dans un cimetière du III e au I e ' siècle av. n.é; 36 un grand nombre des trouvailles de ces fouilles, des cer­cueils d'enfants et d'adultes, des ornements de cartonnage, des masques et des caisses de canopes se retrouvent outre au Caire, également à Budapest, à Vienne et à Cracovie. 37 Etant donné que lors de l'arrivée des objets aucun inventaire n'a eu lieu, on ne peut établir de connexité qu'entre les cercueils et les cartonnages; pour les autres objets, on ne peut que présumer la provenance de Gamhoud. La statue Ptah-Sokar-Osiris porte les marques de la manière d'exécution et les ornements des mobiliers des tombes en bois de l'époque ptolémaïque tardive et sur la base des traits de style des trouvailles de Gam­houd et des traits généraux elle peut dater du tournant des II e et I er siècles av. n.è. 3 * En guise de conclusion, on peut donc affirmer que les statues du type s c h sans décor se retrouvent parmi les objets des tombeaux à partir de la XVIII e Dynastie jusqu'au milieu de l'époque ptolémaïque. Ses pièces dissociables, les statues momifor­mes peintes en noir ont été caractéristiques jusqu'à la fin de la XXI e Dynastie. 39 Les sta­tues en couleurs d'Osiris ayant une cavité ont servi à partir de la XIX e Dynastie comme support de rouleaux de papyrus et les statues d'Osiris peintes en noir et ayant une cavité pour les papyrus 40 ont été faites sur ce modèle à l'époque de la XXI e Dynastie. Il est à présumer que le recouvrement noir n'était pas seulement un trait de style caractéristique, mais en tant qu'imitation du vernis noir luisant du Nouvel Empire, la protection du mo­bilier de la tombe jouait également un rôle. A l'époque de la XVIII e et la XIX e Dynas­ties, les objets de culte des tombeaux des rois et les mobiliers des tombes des défunts distingués - en premier lieu les textes écrits dessus, mais les masques également ­étaient protégés d'une manière magique de la profanisation par le recouvrement noir consécutive. 41 A l'époque de la XXI e Dynastie les deux types de statues étaient très populaires lors des funérailles des prêtres d'Amon, sans que l'un ait écarté l'autre; à la rigeur, on peut affirmer que parmi les mobiliers funéraires de Deir el-Bahari, des statues d'Osiris avec une cavité 42 ont été découvertes dans un nombre disproportiellcment plus ' Kamal, A., Fouilles à Gamhoud, ASAE 9 ( 1908), pp.8-30. Des cercueils de Gamhoud: Varga, E., Egyiptomi kiállítás.(L'Exposition Égyptienne. Guide) Buda­pest 1980, p.53. fig. 31 ; Wessetzky V., Données relatives à l'interprétation des représentations égyptiennes de poissons. BullMusHongrBA 42 (1974), pp. 3-12, fig. 4.; Győry. H., Egy múmiakoporsó Gamhoudból. (Un cer­cueil de momie de Gamhoud) (Journal du Musée) Budapest 1990, pp. 1-6. Notre statue a une ressemblance étonnante avec une statue de Roanne; Gabolde, P., Catalogue du Musée J. Déchelette. Roanne 1990, n° 035. p.64. 39 Raven, op.cit. IA-IB. 40 Aston, op.cit. p. 106. 41 Le masque de Touia au Musée Égyptien au Caire (Davis, op.cit. p. 22. pl.XV.), dont on a partielle­ment enlevé la couche noire superficielle: Saleh, M., Musée Egyptien du Caire, Mainz 1987, n° 145, ou les statues en bois vernis de Thoutenkhumon et d'Amenhotep II et NI, de Thotmesz IV, de Horemheb parmi les objets du mobilier funéraire au Musée Egyptien du Caire: n°\ 3730-3794 et 3841A. I.E.S. Edwards l'explique d'une autre manière: Treasures of Tutankhamon, London 1972, n° 1. v. encore: Lucas, A., Ancient Egyptian Material. London 1962. pp.3 14-316. Dans la Collection de Budapest l'inscription sur la statuette funéraire su­perbe de Neb-djefaou provenant de Deir el-Médineh est couverte d'une épaisse couche noire et les lignes hiéroglyphiques autour du buste de la statue ne sont lisible que sur les parties usées (N" d'inv.: 81.12-E, XIX e Dynastie): The Museum of Fine Arts. ed. S. Bodnár, Budapest 1995, p. 16. fig.9. ~ Daressy, G., Les sépultures des prêtres d' Amnion à Deir el-Bahari, ASAE I (1900) pp. 141-148.

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