Tátrai Vilmos szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 83. (Budapest, 1995)
VARGA, EDITH: Statues funéraires en bois dans la Collection Egyptienne de Budapest
grand que parmi les trouvailles isolées du type s'h. Il reste cependant à savoir comment s'est développée simultanément aux statues mentionnées et après elles la vraie statue de Ptah-Sokar-Osiris. Les pièces classées par Raven dans le groupe III et les objets classés par Aston dans le groupe V, c'est-à-dire les statues classées entre 750 et 675 av. n.è., n'y donnent pas de réponse. Le type V continue le modèle d'Osiris traditionnel sans le moindre signe de la transition, et les pièces du groupe III représentent déjà un type développé et canonisé. Il est à espérer qu'avec la publication des pièces encore non publiées la lumière sera faite sur cette transition. La statue momiforme de Kha-aa à Budapest (figs. 5 et 6.) pourrait être un des chaînons intermédiaires qui mènent au développement des statues de Ptah-Sokar-Osiris. La plupart des statues représentant le type classique ont été faites à l'époque ptolémaïque. Sur les inscriptions, on peut lire des hymnes, des prières osiriennes, de simples formules d'offrandes ou des textes qui contiennent seulement des données généalogiques. 43 Les pièces d'une grande taille, riches en ornements et ayant un intérêt artistique, parmi lesquelles appartient la partie dorsale de la statue de Budapest élaborée comme un cercueil (fig. 8.), doivent dater de l'époque allant du III e au II e siècles av. n.è. 44 Outre les pièces provenant de Thèbes, les statues gardant les traditions structurales et stylistiques déterminantes et dissociables sur la base des noms, préparées à Akhmim, 45 méritent d'être prises en considération. La pièce n" 5 (figs. 9 et 10.) ici publiée indique sinon la fin de la coutume, mais au moins l'époque du déclin de la coutume de faire des statues de Ptah-Sokar-Osiris. Bien qu'elle ne soit pas de celles exécutées dans la qualité la plus faible, la pièce indique en tout cas l'appauvrissement des objets du culte funéraire et laisse prévoir sa cessation. Au I er siècle av. n.è., c'est seulement à titre exceptionnel qu'une pièce apparaît, mais à cette époque, dans les circonstances des enterrements en masse, les mobiliers personnels des sépultures ne reçoivent plus de place à côté du défunt. Ainsi a cessé la coutume de préparer des statues funéraires en bois, statue dont un type né des traditions antérieures et répandues au I er millénaire était la statue de s c h, la statue d'Osiris creusée et la figure du défunt osirien ainsi que la statue de PtahSokar-Osiris. EDITH VARGA Traduit par Péter Barta ' Raven, op.cit. pp. 267-270, groupe IVC-F. Comme par exemple la statue d'Akhmim de grande taille, avec un visage doré et qui peut être classée dans legroupe IVC: Varga, op.cit. in: Mise. H. De Meulenaere, pp. 185-188, figs. 1-6. Budapest; n" s d'inv.: 51.2098; 51.244, ainsi qu'une belle statue de la collection d'Amiens: Perdu, O.Rickal, E., La collection égyptienne du Musée de Picardie. Paris-Amiens 1994, n° 175, pp. 100-101.