Tátrai Vilmos szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 83. (Budapest, 1995)
Le Musée des Beaux-Arts en 1994
Schmidt-Rottluf; et celui de Munich, der Blaue Reiter, par exemple Wassily Kandinsky ou Franz Mark), les organisateurs allemands ont également puisé dans l'œuvre des créateurs empruntant des voies individuelles, tels que Max Beckmann et Oscar Kokoschka. Expositions organisées à l'étranger L'exposition itinérante organisée par White Public Relations de Tokyo sous le litre Renaissance Painting from the Budapest Museum of Fine Arts a eu lieu entre le 7 avril 1994 et le 22 janvier 1995 dans les villes suivantes: Tokyo, Tobu Museum of Art; Okayama, The Okay ama Prefectural Museum of Art; Fukushima; Fukushima Prefectural Museum of Art; Yokohama, Sogo Museum of Art; Kochi, The Museum of Art; Nara, Nara Prefectural Museum of Art. Les 70 tableaux y présentés ont été sélectionnés par Vilmos Tátrai et Zsuzsa Urbach, leur restauration a été effectuée sous la direction de Miklós Szentkirályi et de Margit Forgó. Le matériel comprenait aussi bien des peintures italiennes que nord-européennes, voire même deux Grecos. De la survivance du Quattrocento au XVI e siècle témoignaient des œuvres respectivement de F. Francia, de Defendentc Ferrari et de G.F. Caroto, le Cinquecento vénitien était illustré par toute une série d'artistes prestigieux, tels que Giorgione, Piombo, le Titien, Pordenone, Cariani, Licinio, Lotto, Veronese, Jacopo Bassano, Parrasio Micheli et le Tintoret, tandis que parmi les œuvres dérivant de l'école de Brescia, on pouvait découvrir une Madone de Romanino et deux tableaux de Morctto da Brescia, l'un de sa période de jeunesse, et l'autre tardif. Les maîtres du Cinquecento de Ferrare qui y étaient présents s'appellent Mazzolino, Garofalo et Scarsellino, et le léonardisme milanais était illustré par les créations de Luini, Giampietrino et Martino Piazza da Lodi. Au bas des autres tableaux italiens prêtés figurait le nom des maîtres siennois: Sodoma, Francesco Vanni et Ventura Salimbeni, celui des florentins Puligo, Bronzino, Allori et Naldini, du napolitain Criscuolo, du parmesan Mazzola Bedoli, de Niccolo Martineiii, originaire de Pesaro, et du bolonais flamand Denys Calvaert. Un peu moins de tableaux représentaient les artistes outre-alpins, c'est-à-dire néerlandais, allemands et français, de l'époque, mais ils étaient d'une qualité tout à fait comparable aux précédents. Ainsi pour illustrer les variantes stylistiques de la Renaissance et du maniérisme, il y avait, outre le célèbre portrait attribué à Dürer, quatre compositions de Cranach et le chef-d'œuvre de Maerten van Heemskerck, la Déploration du Christ, notamment les créations d'A. Altdorfer, de Jörg Breu, de B. Bruyn, de Cornelis Engellbrcchtsz et de Jan Gossaert. Le musée, en collaboration avec la Galerie Nationale Hongroise, a également monté une exposition au Japon sous le litre The J9th Century European and Hungarian Paintings. Les quelque 170 000 visiteurs de Fukuoka (Art Museum), de Matsuyama (Ehime Prefectural Museum of Art), de Tokyo (The Bunkara Museum of Art) et de Sendai (The Miyagi Museum of Art) ont pu, entre le 28 avril et le 2 octobre, admirer 44 tableaux de la Galerie Nationale Hongroise et 36 du Musée des Beaux-Arts. La sélection portant sur l'ensemble du siècle concernait avant tout la prestigieuse collection de peintres français, tels Corot, Monet, Renoir, Gauguin, Puvis de Chavannes, Bonnard etc, ainsi que Courbet avec son importante toile intitulée Les Lutteurs, véritable emblème du réalisme en peinture. Le style biedermeier viennois y était représenté par R. von Alt, F. von Amerling et F. Eybl, l'école de Munich par F. von Stuck, A. von Keller et G. Max. La présence des Belges F. Khnoppf et A. Stevens, des Hollandais J. Israels et H.W.