Tátrai Vilmos szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 80-81. (Budapest, 1994)

TAKÁCS, GÁBOR: La stele funéraire de Nebetoudjat

au lieu du groupe déterminatif attendu (couteau et bras muni d'un bâton 13 ), on voit sur l'épitaphe une plume oblique et un bras tenant une plume. Ne comprenant pas exactement cette partie du texte, celui qui a écrit le texte l'a vraisemblablement réinterprété et a fait munir de ces signes l'attribut hntjjmntt, ce qui lui paraissait plus logique: il a rendu le signe q également avec un signe évoquant une tête de boeuf (hntj) 14 . De même, il a rendu semblable le groupe de signes du couteau + le bras muni d'un bâton (ou w italique + bras muni d'un bâton) à la façon d'écrire du mot jmnt.t "ouest" (rencontré surtout dans l'attribut hntj jmnt.t), ce qui peut être observé en premier lieu sur les stèles de la basse époque et de l'époque gréco-romaine, ainsi que sur des inscriptions de temples (voir illustrations II à VIII). 15 Dans ce contexte, cela mérite attention que dans les textes de l'époque gréco-romaine, à la place du suffixe de l'expression b3 n Wsjr pourrait figurer seulement l'attribut hntj jmnt.t d'Osiris. 116 Il semble probable que cette partie du chapitre 191 du Livre des Morts (L.M. par la suite) - qui a servi de base à l'épitaphe et dont seulement des détails fragmentaires ont été mis sur la stèle - a été réinterprétée par le rédacteur du texte ou la personne qui l'a gravé sous la forme *b3 hzj 1 hntj jmnt.t "le b3 glorieux de celui qui est en tête de l'Ouest (c'est-à-dire d'Osiris). C'est ainsi qu'on peut expliquer la différence dans l'usage des signes par rapport à la partie correspondante du chapitre 191 du L.M. C'est peut-être la raison de l'omission ici de l'interjection j ou h(3) précédant le mot hsq. w dans la plupart des variantes. 18 b/ Malgré le w et le pluriel-déterminatif, la lecture du groupe de signes est jj sur la base des variantes aussi. 19 cl L'insertion du complément b est exceptionnelle 20 d/ Sur la base des variantes de texte, au commencement de la 2 e ligne, c'est le mot Wsjr qui devait figurer (pour le moment, les fragments de signes devant H w. t-Hr ne peuvent pas être interprétés). Sur la variante de base du chapitre 191 du L. M. (voir illustration XI), l'origine du propriétaire est introduite par la phrase commençant par mj.tnjnj.tnb3n Wsjr N., phrase qui, à cause des nombreuses abréviations, a été omise de cette épitaphe. e/ Sur la stèle alternent l'écriture de n formée par des vagues d'eau et l'écriture formée par de simples lignes horizontales. 21 13 Cf Allen, op.cit. (n.l0)p.l80, pl. 19, et Goyon, J.-Cl., Studio Aegyptiaca 1 (1974) p.123. 14 Cf. Valeurs phonétiques 253, n° 35. 15 Illustration 2: Valeurs phonétiques 344, n° 83; illustration 3 : ibid. 347, n° 137; illustration 4: Bierbrier, M., Hieroglyphic Texts from Egyptian Stelae etc. Part 1, London 1987, pi. 60 (BM 8471, époque saîte, Thèbes); illustration 6: ibid. pi. 60 (BM 8473 époque saïte, Thèbes); illustration 7: Junker, H., Der grosse Pylon des Tempels der Isis in Philo, Wien 1958, p. 115 et flg. 60; illustration 8: Kamal, A., Stèles II, pl. 15 (CG 22050). Toutes les façons d'écrire représentées sur les illustrations 4 à 8 figurent dans l'épithète Pntjjmnt.t. 16 P.e. b3 jqrn hntj jmnt.t, v. Junker, H., Abaton, p. 3. 17 Pour l'écriture de hzj"louer" seulement par des signes phonétiques, v. Wb III 154. 18 Cf. Allen, op.cit. (n.10.) p. 181, commentaire f. 19 Cf. ibid. p. 182, commentaire n. 20 WB 1411 ne donne pas une telle manière d'écrire. 21 Pour cette utilisation alternée à l'époque gréco-romaine, v. Junker, H., Die Stundewachen in den Osirismysterien nach den Inschriften von Dendera, Edfu und Philae, Denkschriften der Kais. Ak. der Wiss. in Wien, Phil.-Hist. Kl. 54, 1 (1910) 31; à l'époque basse: Munro, op.cit. (n.4) pl. 60 (Hanovre 2949, IV e siècle av. J.-C, Memphis); pour la deuxième période intermédiaire: Szafranski, Z. E., Rocznik Múzeum Narodowego w Warszawie 24 (1980) pp. 45, 49, 51, 53, 57, 60.

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