Varga Edith szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 77. (Budapest, 1992)

GABODA, PÉTER: Fragment d'une Statuette du pretre-sm Héqaib «(Foot)note» sur le culte du dieu-crocodile a la fin du Moyen Empire

peut être confirmée. Il est donc fort probable que le dédiant de notre statuette n'était pas seulement un simple visiteur dans un des sanctuaires d'Eléphantine — dans celui de Héqaib probablement — mais certainement un habitant dans la région étant au service du dieu Sobek. La graphie de l'inscription sur le fragment témoigne d'une concision (nombre restreint de déterminatifs et de compléments phonétiques) et elle a une caractéristique qui se manifeste notamment par l'inversion du signe-hq3 devant ib ; une graphie analogue peut être relevée notamment sur une statuette du sanctuaire. 18 Pourtant, la personne du dédiant ne peut être identifiée à aucun des Héqaib que nous con­naissons 19 d'autant moins que le nom de sa mère ainsi que sa titulature sont, tous les deux, presque uniques dans les sources égyptiennes. Rs­C nh : 20 le reflet de la pensée de Véveil à une (nouvelle) vie dans Vonomastique égyptienne. Le nom de la mère peut être traduit par « celle qui s'éveille (se réveille) en vie (vivante) ». Malgré sa rareté,­1 cette composition exprime une croyance religieuse même famille. A l'intérieur de la même génération : dans le cas des trois fils du prince Sarenpout à Elephantine, la distinction ne peut être faite qu'à l'aide des épithètes s/y, hrj-ib, 0 (cadet, médian, 0 ). Pendant plusieurs générations : probablement six générations d'une famille de militaires à Elephantine furent identifiées par Habachi. Dans cette généalogie, l'un des Héqaib est l'arrière petit-fils d'un autre, cf. op. cit, p. 162, n. 14. (Sur un graffito de Basse-Nubie, le petit-fils d'un Héqaib porte ce même nom, cf. Zaba, Z., The Rock Inscriptions of Lower Nubia, Prague 1974, n° 63.) 11 est remarquable que sur un papyrus d'Eléphantine datant de la période d'entre les Xll e-XVlIl e Dynasties (Pap. Berlin 10470), on trouve la mention de trois Héqaib à propos d'une affaire litigieuse ; il peut s'agir ici d'une filiation aussi, cf. Smither, P. C, JEA 34 (1947) pp. 31-34 = Helck, W., Historisch-biographische Texte der 2. Zwischenzeit und neue Texte der 18. Dynastie, Wiesbaden 1975, n° 69, pp. 50-54. Il y a cependant quelques Héqaib qui ont laissé leurs traces dans une périphérie plus large de la région de la cataracte, ou en Haute-Egypte, voire, exceptionnellement, bien plus au nord, comme le Sinaï ou Gezer, (n. 19). 18 Habachi, op. cit. (n. 14) n° 48, p. 75. 19 Des Héqaib à l'Ancien Empire : Qoubbet cl-Hawa, propriétaire de la tombe n° 35 = Pé­pinakht — Héqaib (Urk. I. p. 131 sq.) ; Pap. Berlin 3, VI (b. Recto 3). Première Période Inter­médiaire : BM 1671 (stèle), cf. Polotsky, op. cit. (n. 16) ; BM 1059 (stèle), Polotsky, op. cit. (n. 18) 26,26 explication. Moyen Empire : Semna-Ouest, graffito (LD Text V, 20) ; Ouadi Hammamat, graffito (Couyat-Montet, pp. 85-86) ; 2 statues provenant du temple du Sinai (Gardiner-Peet, pl. XXII) ; une statue provenant de Gezer en Palestine, (McAlister, Gezer H, p. 311) ; Sur la stèle de Mmj au Caire, le nom du successeur de M inj est Héqaib (Lange-Schäfer, n° 20159); Stèle d'Ineni, Berlin 19500, cf. Habachi, L., ASAE 50 (1950) p. 506 ; Inscription provenant de Debod, Berlin 1203 ; Inscription hiératique dans la tombe de Montouhotep ; Graffiti en Basse­Nubie (Zaba, op. cit. (n. 17) n° 45 et 63. ; BM EA 2736, un miroir de Montouemhal fils d' un Héqaib, in Pharaohs and mortals. Egyptian art in the Middle Kingdom. Catalogue by J. Bourriau, Cambridge 1988, No 186. Deuxième Période Intermédiaire : Pap. Berlin 10470 mentionnant trois Héqaib, cf. Smither, op. cit. (n. 17). Pour l'énumération des Héqaib mentionnés dans le sanctuaire de Héqaib, cf. Habachi, op. cit. (n. 14) p. 195-96 ; pour les rapports entre eux et leur identification à quelques-uns cités plus haut et à des personnes figurant sur des stèles pro­venant d'Abydos, cf. Ibid. pp. 161-62. 2 " Pour le caractère polyphonique et ses valeurs phoniques du signe U 40 sur la liste de Gardiner, cf. Ritner, R. K., GM 111 (1989) p. 3, n. 20-21, la lecture de notre signe peut être précisée par rs. 21 Dans la nomenclature de Ranke, en cas d'un nom un peu pareil au notre, Ranke doute de la lecture rs c nh et propose une autre lecture : PN 1 p. 226, 19 (stèle au Caire datant du Moyen Empire, Lange-Schäfer, op. cit. II, n° 20722 d, p. 350).

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