Varga Edith szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 77. (Budapest, 1992)
GABODA, PÉTER: Fragment d'une Statuette du pretre-sm Héqaib «(Foot)note» sur le culte du dieu-crocodile a la fin du Moyen Empire
l'inscription, aussi pour l'interprétation religieuse et historique, est conservée sur ce fragment. Le « rédacteur » égyptien a divisé l'inscription en colonnes et en lignes. Le texte commence sur le pilier dorsal, une colonne y est encore ajoutée sur le côté postérieur du socle. Le groupe m3 c-hrw fut gravé au-dessus de la ligne de texte encadré devant les pieds. L'inscription se termine par le texte gravé sur le côté antérieur du socle. Les hiéroglyphes allant de droite à gauche ont préservé la fin de la formule d'offrande, le titre, le nom et la filiation du bénéficiaire des offrandes. 1. ... c nh . t ntr im /s/vwv 2. n k3 n f_j /S/WNA 3. sm n Sbk Hq3-ib To ni 1 ? 4. m3 c-Jirw 5. ms.n RsC nh (1) . . . , dont vit le dieu, (2) pour l'âme du (3) prêtre-^m Héqaib, (4) juste de voix, (5) né de la dame RsC nh. Dans la formule d'olirande, d'ailleurs habituelle, le signe du hibou sans pattes est un critère de datation. Pour des raisons magiques, à la fin du Moyen Empire, certains signes représentant des oiseaux sont démunis de pattes pour que ces animaux ne puissent ni se déplacer ni agir. 6 La forme de la filiation sert aussi de point de repère pour la chronologie : la seule généalogie matrilinéaire fut caractéristique au Moyen Empire. 7 6 Pour les signes de l'hibou mutilé à la fin du Moyen Empire, cf. Fischer, H. G., GM 95 (1987) p. 39, n. 13-14 ; Leprohon, R. J., JSSEA vol. XVII, n° 3 (Août 1991), p. 81 ; cf. encore Hayes, W. C., The Scepter of Egypt I, New York 1990, p. 348. ' Cf. Brunner, H., Abstammung A, LÀ I, col. 13 ; Ranke, H., PN II, p. 9 ; Robins, G., CclE 54 (1979) p. 198, n. 3.