Varga Edith szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 76. (Budapest, 1992)

NAGY, ÁRPÁD MIKLÓS: E?O?AI E?T?XI

distingue déjà des détails qui diffèrent de ceux des images antérieures. 17 Les reália gravés sur la clochette du Budapest, — à moins d'être totalement absents ce qui se comprend dans un dessin bâclé — sont exacts. Il est donc peu probable que la clochette ait été fab­riquée après le milieu du IV e siècle. 10. Gemme. Budapest, Musée des Beaux-Arts Le texte gravé sur la sonnette peut être interprété de plusieurs manières. Il se peut qu'on ait affaire là à l'impératif de deux ver­bes : mónX(s)i, eoxv%(e)i. On souhaite de bons armes et de la chance au porteur de cette amulette. L'absence du Y refléterait l'incertitude dans la transcriptions des voyelles prononcées Y. Mais il est tout aussi possible que l'orthographe de l'un ou de l'autre de ces mots corres­ponde à la norme classique : en ce cas nous sommes devant le vocatif d'un nom propre 18 qui peut être Eutychis ou Eutychios d'une part, ou Euoplios de l'autre. Ce dernier n'existe pas en tant que nom (onoma), mais il est parfaitement imaginable comme Signum 19 ou comme « nom de guerre » gladiatorien, ceux-ci ayant été formés de cette manière-là (v. plus loin). 11 se peut, en plus, que dans une phrase de leçon incertaine du fragment d'Oxford, admis comme authentique à l'heure actuelle, de la sixième satire de Juvénal il faille lire « Euhoplios » 20 — sobriquet qui désignerait précisément un gladiateur. En ce cas, le texte souhaiterait bonne chance à un certain Euoplios, ou de bons armes à un certain Eutychios/Eutychis. Quelle que soit l'inter­prétation correcte, le texte est un souhait (acclamâtio ), tel qu'on en gravait sur des bijoux et des objets d'usage. Parmi ces souhaits, evTv%ei est un des fréquents, alors 17 Alföldi, A.- Alföldi, E., Die Kontorniat-Medaillons II, Berlin - New York 1990, pp. 215-216; Fröhner, W., La Collection Tyszkiewicz, Munich s. d., pl. 8. 1H Pour ce qui suit v. Benseler, G. E.- Pape, W., Wörterbuch der griechischen Eigennamen, Braunschweig 1863-1870; Preisigke, F., Namenbuch, Heidelberg 1922; Solin, H., Die griechischen Personennamen in Rom II, Berlin - New York 1982, pp. 810-812; Mócsy, A., Nomenciator, DissPann III 1, Budapest 1983; Fraser, P. M.- Matthews, E., A Lexicon of Greek Personal Names I, Oxford 1987; Solin, H- Salomies, O., Repertórium nominum gentilium et cognominum Latinorum, Hildesheim 1988. 19 Kubitschek, W., RE II A 2 (1923), s. v. signum, pp. 2448-2455. 20 Dans le manuscrit on trouve + Eupholio+ que F. Leo a corrigé en 'Euhoplio' (Hermes 44, 1909, p. 602, n. 1, v. encore Colin, J., AttiTorino 87, 1952-1953, ppf 343-348; la critique sévère de M. D. Reeve - CR 87, 1973, pp. 124-125 - n'aborde pas cette question). Les principales études traitant de ce fragment ont commencé par adopter cette conjecture (v. Axelson, B., in Dragma, M. P. Nilsson, Lund 1939, p. 41 ; Griffith, J. G., Hermes 91, 1963, p. 110, cf. Coffey, M., Lustrum 8, 1963, pp. 179-180). Courtney - op. cit. (n. 3), p. 306 - a retenu «provisoirement» 'Euphono'' (v. encore Freeman, H. A., Latomus 34, 1975, p. 427). G. Laudizi qui a récemment édité le fragment d'Oxford est revenu à 'Eupholio' du manuscrit : // frammento Winstedt, Lecce 1982 (non vidi); cf. Bardon, H., Latomus 45, 1986, p. 410.

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