Garas Klára szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 60-61. (Budapest, 1983)
NAGY, ISTVÁN: Statue-bloc de Thotmes premier fils royal de Nekhbet
Son frère Khaemouast jouait un rôle plus modeste en tant que membre du clergé de la déesse Nekhbet à El-Kab. 19 Néanmoins, il fut distingué par Aménophis I er (ou par son successeur) en se voyant confié la tâche d'entretenir le culte de la statue du roi dans le temple de Nekhbet grâce à une donation de terre faite par le pharaon. 20 Son fils Amenhotep-Hapou 21 — arrière petit-fils de Thotmès — bénéficiait encore plus largement des faveurs royaux car, tout en entretenant le culte de la statue d'Aménophis I er , il fut ,, présenteur d'offrandes" aux statues des reines Ahmosis-Néfertari (mère d'Aménophis I er ) et Ahmosis (femme de Thoutmosis I er ) bien qu'il ne fût qu'un membre modeste du clergé local. 22 En dehors des personnes mentionnées ci-dessus, dans les inscriptions de la tombe d'El-Kab on remarque encore d'autres membres de la famille: 23 Thotmès I Amenhotep I I i (Ipou^) Ahmès-Pennekhbet Khaemouast (^Ouserhat) I Amenhotep-Hapou Pères et fils portent tous l'épithète „premier fils royal de Nekhbet". Ce titre est si étroitement lié à cette famille qu'il n'est pas mentionné par d'autres sources. Le militaire Ahmès-Pennekhbet le porte aussi bien que son frère et son neveu qui remplissent une fonction sacerdotale. En ce qui concerne les autres membres de la famille, dont Thotmès, ce seul titre est mentionné sans aucune indication précise quant à son caractère réel. D'après les sources, on peut préciser qu'il ne s'agissait pas de véritables fils royaux car aucun lien ne peut être relevé entre les porteurs du titre et la famille royale. G- Maspero, qui fut le premier à analyser cette épithète, lui attribua un aspect militaire et crut découvrir en la personne de son porteur ,,le gouverneur de la ville d'El-Kab". 2/ ' En acceptant cette interprétation, H. Gauthier suppose l'existence de rapports concrets entre la fonction du ,,fils royal de Koush" et celle du „premier fils royal d'El-Kab". A son avis, ce dernier fut revêtu de pouvoirs militaires et surveillait les régions de la Basse-Nubie jusqu'à la deuxième cataracte. 25 L' aspect religieux du titre fut relevé par. W. A. Budge qui l'interpréta comme „premier prophète de Nekhbet" („high priest of Nekhebit"). 20 19 Cf. Le psi us: Denkmäler... III. 43/a—b; H e 1 c k, W.: op. cit. p. 466. 20 Pour la lecture (hnkj) et l'interprétation du titre (,, présenteur d'offrandes"), cf. H e 1 c k, W. : Matériáién zur Wirtschaftsgeschichte des Neuen Reiches. Wiesbaden, 1961 (Ak. der Wiss. und der Lit., Abh. der Geistes- und Sozialwiss. Kl. Nr. 11). 227— 228. 21 Litt.: „Amenhotep surnommé Hapou". 22 Cf. L e p s i u s : Denkmäler ... III. 43/b. 23 Cf. H e 1 c k, W. : Zur Verwaltung, p. 466. y ' Histoire ancienne des peuples de l'Orient Classique II 6 . Paris, 1904. p. 26. 25 Les fils royaux de Nekhabit (El-Kab). ASAE 10 (1910) pp. 193—200. 26 The Book of the Kings of Egypt I. London, 1908. pp. 131—132. En effet, cette fonction fut acquittée, aussi à El-Kab, par les porteurs des titres „premier prophète" et ..gouverneur", cf. K e e s, H.: Das Priestertum im äg. Staat. Leiden — Köln, 1953. pp. 49—50.