Garas Klára szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 56-57. (Budapest, 1981)
NAGY, ÁRPÁD MIKLÓS: Deux plaques de bronze votives
20—21. Reliefs en argent du trésor de Tekyja. Belgrade, Musée National ronds. Toutes les deux plaques ont été faites au moule (sur le haut de la plaque de Herkulesfürdő, on voit aussi les traces de cheville), le dos, et même le frontispice de la plus petite, sont sans ciselure et sont légèrement courbés vers l'intérieur. Deux essais ont été faits pour définir la fonction probable de ces deux objets analogues. E. Will 3 pour qui ce type de relief ne formait pas une préoccupation principale, était d'avis, à partir d'autres types de plaques métalliques, que celles-là aussi ont dû servir à des buts cultuels, notamment comme don votif, tableau de culte du sanctuaire domestique ou comme pectoral/ 1 Contrairement à cette supposition généralement admise, c'est V. Vasilev qui a tout récemment défini ce groupe comme servant de matrices pour des emblemata en argent. 5 Ses arguments sont fondés sur la technique de la fabrication de ces plaques : d'après lui, elles se faisaient en alliage doux et ont, pour la plupart, une forme irrégulière, les figures ne sont pas ciselées, mais les têtes, par contre, témoignent d'une plus grande précision dans le travail que les détails. Pour le relief de Herkulesfürdő, aucune de ces constatations n'est valable, sauf la troisième, pour le plus petit. Ceci, mais aussi les rainures émoussées font que les deux pièces ne peuvent être qualifiées, à partir de ces quatre arguments, de matrices. 3 op. cit. 46. Les boucles, servant à attacher les broches, au vêtement (p. ex. Vermaseren, M. J.: Corpus cultus Cybelae Attidisque. III. Leiden, 1977. pl. CXLI, fig. 249. avec littérature ultérieure) n'ayant aucune trace sur les plaques, cette supposition peut être exclue. 5 Vasilev, V. : Matrices en bronze dans la toreutique romaine provinciale des II —III e siècles. Actes du IV e Colloque International sur les Bronzes Antiques. Lyon, Ï976. 187—190.
