Garas Klára szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 55. (Budapest, 1980)

ENDRŐDI, JÚLIA: Statue de bronze d'Onouris et de Mekhit

cas tout l'avant-bras gauche ou au moins l'une partie touche le corps à la hauteur de la cuisse, de la ceinture. Tandis que le bras gauche séparé du corps est absolument nécessaire à ce qu'on puisse tenir une lance. 17 Nous connaissons des statues d'Onouris sculptées de cette façon. 18 Il se pose la question s'il est possible de prendre Onouris dont l'attitude ne permet pas de se servir de la lance, en croyant au sens univoque mythologique, pour Onouris ,,tenant la lance". La réponse est non. Le groupe d'Onouris et de Mekhit de la figure l 19 nous invite à fort douter de l'exclusivité du geste „tenant la lance". Onouris qui tourne son poignet, de même que le nôtre, vers dehors, tient un objet long, fléchi, ne surmontant pas son métacarpe, c'est une corde qui, collant à son corps, passe sur sa cuisse et sa jambe jusqu'à son talon gauohe. Sur un fragment d'Onouris en faïence 20 on peut voir également l'avant-bras et le métacarpe gauches touchant le corps et une corde fléchie collant au vêtement. Daressy publie aussi des statues représentant le dieu tout seul, 21 et le caractérise comme une divinité qui „tient une corde". 22 Roeder aussi en mentionne des pièces analogues, mais il prend le phénomène pour déformation qui n'a pas de sens particulier, née sur les reliefs et adoptée aux rondes bosses. 23 Pourtant à l'équipement du chasseur — par conséquent à celui d'Onuris chassant à la lionne — appartenait la corde aussi avec laquelle Onuris captura et non pas abattu la lionne, 24 pour l'amener chez lui, apprivoiser et la rendre sa compagne divine. Par suite de l'incertitude née de la ressemblance du geste „tenant la lance" et de celui „tenant la corde" approfondie probablement par des difficultés tech­niques aussi, 25 nous pouvons prendre les statues d'Onouris sans attribut pour des oeuvres bien expressives de la petite plastique égyptienne. Onouris debout seul peut représenter le héros querrier et le „rameneur de l'Éloignée" qui sont les deux aspects de la même activité. 26 17 Cf. notes 7—8; et encore par ex. Roeder, G.: op. cit. pl. 72/h; Steindorff, G.: op. cit. 574. pl. LXXXIX. Sur ces statues non plus, l'ajustement n'est pas trop précis, mais l'animal représenté sur la base et le contenu mythique indubitable rendent certain que la figure doit tenir une lance. 18 Par ex. M o g e n s e n, M.: op. cit. A 98. pl. XXXIII; sur le corps il n'y a aucune trace du bras gauche manquant de la planche A 97. XXIII. 19 Glyptothèque Ny Carlsberg = AEIN 1358. Bronze. Haut: 11,5 cm. La photo fut envoyée à notre Département par M. Otto Koefoed-Petersen. Qu'il veuille en rece­voir ici nos remerciements sincères. (Cf. Mogensen, M.: op. cit. A 171. pl. XXXII.) 20 Walters Art Gallery, no d'inv. 48.1719. Faïence vert clair. Haut.: 3,1 cm. (Steindorff, G.: op. cit. No 532. pl. XLXXV.) 21 Op. cit. 11. pl. III. (bronze) et 12. pl. III. (faïence). 22 Op. cit. 407. 23 R o e d e r, G.: Ägyptische Bronzenwerke. § 9; idem: Ägyptische Bronzen­figuren. I. § 13 b; La confusion de la question se caractérise par ce que dans son oeuvre, Les dieux de l'Egypte, Paris, 1977 D a u m a s, F. en soutenant quasi toutes les deux possibilités, décrit Onouris sous la forme du dieu „tenant la lance" (58), mais sur la figure 20 le dieu tient une corde (46). Avant de pouvoir mieux connaître sa conception, je voudrais seulement signaler que d'après Y o y o 11 e, J. : Lexikon der ägyptischen Kultur. Wiesbaden, 1960. 188. Onouris tient une corde descendant du ciel. Vl Lexikon der Ägyptologie. I. Wiesbaden, 1972. col. 564 et suiv.; B o n n e t, H.: op. cit. 545; cf. Junker, H.: op. cit. pp. 19. 25 La séparation du bras et du tronc. 20 Bien que l'attitude tenant la lance et celle tenant la corde indiquent deux régions du mythe, il n'est pas probable de pouvoir distinguer le temps de leur réali­sation.

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