Garas Klára szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 55. (Budapest, 1980)

ENDRŐDI, JÚLIA: Statue de bronze d'Onouris et de Mekhit

Suivant le raisonnement ci-dessus, notre statue peut impliquer les thèmes suivants d'une vraisemblance égale et peut-être en même temps : 1. Il est Onouris qui est Horus à bras fort avec sa compagne, Mekhit qui est l'oeil de Horus et qui est reconquise en lutte. 2. Il est Onouris qui est Horus à bras fort, qui tue l'ennemi, accompagné de sa compagne, Mekhit qui l'aide dans la lutte. 27 3. Il est Onouris, le chasseur qui partit pour le désert (pour un pays étran­ger) et captura la lionne, Mekhit qu'il ramena pour partager le culte avec elle. Cette dernière interprétation établit le rapport le plus organique entre les deux divinités installées sur base commune, rendant ainsi de Mekhit directement la compagne de l'activité d'Onouris, contrairement aux cas précédents où le rapport est indirect. L'image qui se dessine de cette façon, devient encore mieux nuancée par l'analyse de la coiffure du dieu. La couronne à plumes de faucon et le fond sont toujours installés sur une chevelure courte bouclée. 28 Les plumes dont le nombre est généralement quatre, s'installent en ligne frontale, l'une à côté de l'autre ou circulairement sur le bord du fond. 29 Il arrive que des statues identi­fiables à la base d'autres traits caractéristiques avec certitude à Onouris, portent une coiffure à deux plumes, ce qui est le cas de notre statue aussi. 30 La coiffure révèle également des rapports mythiques: la coiffure à deux plumes de l'image cultique de Horus fut adoptée par les membres du groupe divin guerrier formé autour de lui. Les quatre plumes — nées de toute vraisemblance du doublement des deux plumes — 31 décorent le plus souvent la tête d'Onouris, mais peuvent être portées, grâce à leurs rapports étroits, par d'autres dieux du cercle de Horus aussi, rattachés également au mythe de l'oeil, 32 ainsi en premier lieu par Montou 33 et Sopdou 34 de même qu'Onouris aussi peut porter une couronne à double plume. Le caractère de faucon guerrier est indiqué par le vêtement à motifs de plumes du dieu se composant, sans compter le collier ousekh, de trois pièces. La partie supérieure à bretelles est souvent couverte d'un ornement en forme d'écaillés qui rappelle des plumes menues, 35 elle est suivie d'un tablier court 27 Cf. Junker, H. : op. cit. 151. 28 Les oreilles sont généralement couvertes de cheveux. Exception: Vienne 4541. (Roeder, G. : op. cit. I. § 10/c.) 29 Roeder, G.: op. cit. I. 17. fig. 26; II. pl. 2/c. Selon Roeder (I. § 16) ce dernier est l'original, la coiffure plane n'est que son expression d'art plat appliquée plus tard aux rondes bosses aussi. 30 Devant les quatre ou les deux plumes peuvent apparaître l'uraeus et/ou le disque solaire. La coiffure d'Onouris se composant de quatre plumes et de deux cornes de bélier est encore à interpréter: Walters Art Gallery — No d'inv. 42.344. Pierre. Haut.: 2,7 cm. (S t e i n d o r f f , G.: op. cit. 531.) 31 Junker, H.: op. cit. p. 53 et suiv., 66 soulève que ce doublement doit peut­être à l'admission de l'insigne à deux plumes de nomes de This. Cf. encore note 29. 32 Horus d'Edfou aussi. Cf. Junker, H.: op. cit. 53. 33 Roeder, G.: op. cit. I. § 115, fig. 104. Cf. Junker, H.: op. cit. pp. 32. Il est probable que le culte d'Onouris fut adopté à Hermonthis aussi. 34 D'après ses représentations, Sopdou s'approche le mieux d'Onouris. Cf. Junker, H. : op. cit. pp. 47. Il n'est pas impossible que la pièce de Ny Carlsberg Glyptothèque = AEIN 1357 (Mo gen sen, M.: op. cit. A 170. pl. XXXII.) soit Sopdou, et pas Onouris Shou. 35 Dans le cas de la statue en bronze de Ny Carlsberg Glypothèque = AEIN 1685 (Mögen sen, M.: op. cit. A 97. pl. XXIII) même les bras sont couverts de „duvet", le tablier court en manque et il porte une jupe à motif de plumes au-dessous de la

Next

/
Oldalképek
Tartalom