Garas Klára szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 46-47. (Budapest, 1976)

SZILÁGYI, JEAN-GEORGES — SZABÓ, NICOLAS: Art antique au musée Déri de Debrecen et dans d'autres collections hongroises

originant sans aucun doute du Proche-Orient a une histoire remontant à un long passé aussi dans l'art du bronze grec (cf. en premier lieu T. J. Dunbabin, Perachora, I, p. 148 et suiv.); à partir de la fin du VI

e siècle leurs représentations apparaissent dans la peinture de vases grecque et sur les reliefs en terre cuite grecs, et les Grecs ont, en ces temps-là, donné à l'art perse au moins autant qu'ils avaient reçu de lui. Ainsi il n'est pas impossible que la phiale de Debrecen soit un travail orientalisant exécuté dans un atelier grec (cf. Strong. Greek and Roman Gold and Silver Plate, p. 77). V

e siècle. Bibi.: Déri, Cat., p. 69, n° 14. J.-G. SZ. 4. Canthare. (Fig. 5.) Haut.: 10.7 cm; larg. (aux extrémités des anses): 15,1 cm; diam. de l'embouchure (sur le sommet): 7,74 cm; diam. du pied: 5,1 cm. Surface brun foncé. La vasque, les anses et le pied sont coulés séparément. Le rebord rabattu est à l'intérieur et à l'extérieur profilé; les minces anses en barre se rencontrent en haut en un triangle telle une feuille, en bas elles se terminent en feuilles lancéolées, qui s'adaptent à la panse; le pied et la base (la dernière aussi au bas) sont profilés. La forme est une variante en bronze du coupe-canthare (ou de son autre nom usité krateriskos), évolué dans la céramique grecque dès le IV

e siècle (cf. récemment G. Kopeke, Athen. Mitt. 79, 1964, p. 47—50; Sparkes—Talcott, Black and Plain Pottery. The Athenian Agora, XII, p. 117—9). Bien que la forme ait eu dans la céramique attique ses antécédents du V

e siècle (v. en premier lieu Kunze, III. Olympiabericht, 1941, p. 43—8), il n'est pas impossible que ce soit l'art du métal qui, dans sa formation, a joué un rôle initiateur. La forme du pied du canthare de Budapest est de toute façon rare sur les exemplaires de terre cuite (Sparkes

—Talcott, op. cit., n° 666), et la forme de l'anse semble décidément plutôt l'idée d'un bronzier que celle d'un potier. En examinant les vases de bronze (ou parfois d'argent) indépendamment de la céramique, c'est cette forme d'anse (,,anse de Galaxidi") qu'on avait choisi comme critère distinctive d'un groupe (Lamb, Ancient Greek and Roman Bronzes, p. 185—6; contre cette dénomination P. Wuilleumier, Le trésor de Tarente. Paris, 1930, p. 43). Il convient, cependant, de remarquer que les anses grosso modo du même type appartiennent dans la bronzerie grecque à des formes de panses différant essentiellement Tune de l'autre, et aussi les pieds présentent plusieurs versions différentes (à ce sujet déjà Lamb, op. cit.. p. 185). Les types principaux sont, à côté de celui du krateriskos de Budapest, ses variantes à pied bas (R. Zahn, Slg. Bachstitz. Berlin, 1922, p. 41 ad n° 95; Richter, Metr. Mus. Bronzes, n° 597; Allard Pierson Mus., Allgemeene Gids. Amsterdam, 1956, p. 38, n° 789, de Galaxidi; Arch. Eph. 1952, Chronika, p. 9, fig. 18; I. P. Vocotopoulou, Odegos Mouseiou Ioanninon. Athènes, 1973, pl. 17; BCH 1975, p. 764—66, figs. 24—26, de Votonosi; I. Miklucic, Starinar 15—16, 1964—65, p. 229, fig. 3, de Bitolj ; etc.); coupe hémisphérique (Richter, op. cit., n° 596, avec pied haut: Arch. Anz. 1913, p. 185, fig. 13, de la presqu'île de Taman, avec pied bas; BCH 1975. p. 769, fig. 20, de Votonosi; etc.); coupe à lèvre rabattue (Richter, op. cit., n° 595; Deltion 18, 1963, B', pl. 228, de Derveni; Münzen u. Medaillen A. G. Auktion 51. Bâle, 1975. n° 230, etc.); panse en forme de cloche, variante du IV

e siècle du cratère en calice attique (Deltion, loc. cit., de Derveni, avec pied bas; Praktika 1959, pl. 53, de Nikisiani, et Allard Pierson Mus., Alg. Gids, pl. 38, n° 788, d'Eleutherai, avec pied haut; Bull. Inst. Arch. Bulgare 11, 1937, p. 209. fig. 188, de Gornjani, avec corps bas; etc.). Ces types principaux ont, au IV

e siècle, vécu grosso modo ensemble et se sont développés en partie indépendamment l'un de l'autre, parallèlement