Garas Klára szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 46-47. (Budapest, 1976)
SZILÁGYI, JEAN-GEORGES — SZABÓ, NICOLAS: Art antique au musée Déri de Debrecen et dans d'autres collections hongroises
5. Canthare en bronze. Budapest, collection particulière à leurs analogies en céramique. Bien entendu, les exemplaires en terre cuite et les rares spécimens en faïence (Furtwängler, Slg. Sabouroff, I, pl. 70, 3) ont eu leurs propres possibilités déterminées par leur matière, mais pour les vases faits de matières différentes et du même type la tendance principale de l'évolution était dans l'essence la même. La reconstitution de celle-ci repose sur l'analyse détaillée des exemplaires étant déjà en grand nombre à notre disposition (Kopeke et Sparkes-Talcott, loc. cit.; pour les points de vue de l'analyse des formes cf. la remarque de F. Matz — Gnomon 32, 1960, p. 291—2 — sur les propos de A. Adriani, Divagazioni intorno ad una coppa paesistica. Rome, 1959, p. 5—6). La tendance principale chez les krateriskoi est l'allongement et le rétrécissement de la vasque ; en même temps le pied devient plus petit et plus haut (Sparkes-Talcott, op. cit., p. 118). Le vase de Budapest, bien qu'il ne présente pas encore la ,,métamorphose hellénistique" des variantes les plus récentes datables du premier quart du III e siècle (Kopeke, op. cit., p. 49; cf. les n os 251—2 de sa liste et Bull. Ant. Beschav. 33, 1958, p. 51, fig. 12—14), tend décidément vers ce type: il est plus svelte et allongé que l'exemplaire apparenté, trouvé à Médéon (C. Rolley, Les bronzes, Mon. Graeca et Romana, V. Leydes, 1967, p. 16, n° 151 et pl. 50). Même si nous ne pouvons pas considérer l'évolution dans tous ses détails comme homogène et consécutive, le vase de Budapest devait être de toute façon fabriqué dans la moitié plus tardive de
