Kaposy Veronika szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 44. (Budapest, 1975)

POGÁNY-BALÁS, EDITH: Quelques remarques sur l'histoire des motifs a propos de gravures de Raimondi et d'Episcopius: «Léda de Cesi» et les Léda de Léonard

QUELQUES REMARQUES SUR L'HISTOIRE DES MOTIFS À PROPOS DE GRAVURES DE RAI M ONDI ET D'EPISCOPIUS: „LÉDA DE CESI" ET LES LÉDA DE LÉONARD Parmi les œuvres d'art de la Renaissance et des époques ultérieures, exécutées d'après les variantes de l'Aphrodite accroupie de Doidalsas (fig. 18), les spécificités d'une des gravures d'Episcopius 1 (fig. 21) jettent de la lumière sur la source for­melle des Léda de Léonard 2 tant de la Léda debout que de la Léda agenouillée, notamment sur les rapports avec le groupe de statues «Léda de Cesi» 3 ainsi que sur l'influence qui, à son tour, se fait sentir dans la gravure «Vénus et Amour» de Rai­mondi (fig. 28). Dans les recherches récentes, on voit plus nettement les liens directs entre les œuvres de Léonard exécutées dans sa période florentine d'après 1503 et l'art anti­que. Les références se rapportent avant tout aux reliefs des sarcophages qui se trouvaient à cette époque-là à Rome, près de Ara Cœli. On s'y réfère à propos de la Bataille d'Anghiari, des Léda agenouillée et debout, et du carton Neptun. Il con­vient d'attribuer une importance exceptionnelle à l'idée de Clark selon laquelle Léonard devait passer plus de temps à Rome que ne le montrent les sources écrites. Le témoignage que fournit l'analyse de ses œuvres montre que les liens directs avec l'art romain antique, en premier lieu avec les reliefs des sarcophages, doivent être considérés comme extrêmement importants. K. Clark renvoie à un tel relief à propos de la composition de Léonard, représentant une Léda agenouillée, notam­ment à une figure d'Aphrodite Anadyornéné agenouillée, sur un sarcophage qui, à l'époque, se trouvait également à Rome. C'est un motif insolite dans l'iconographie d'Aphrodite. En y comparant la Léda agenouillée de Léonard, on voit que la figure des dessins du maître italien a, dans ses mouvements, bien plus d'esprit et de plas­ticité. Une statue antique devait également jouer un certain rôle dans le traitement de ce personnage, à mon sens c'était une des versions de l'Aphrodite (fig. 18) ac­croupie de Doidalsas. Il convient de constater que dans sa période florentine d'après 1 J. Episcopius (Jan Bisschop) Icônes signorum veteruna (1670), sur la planche 78, gravure, vue à l'inverse. Dans le Cabinet des Dessins et des Estampes du Musée des Beaux Arts, quelques feuilles, N° d'inv: 33412; Pour l'Aphrodite accroupie de Doidalas cf. Lui­lies, R.: Die kaurende Aphrodite. Munich. 1954. 2 Pour les Léda de Léonard cf. Clark, K. : Leonardo and the Antique, Leonardo's Legacv. 1969; H e y d e n r e i c h, H.: Leonardo. Munich, 1954.; Clark, K.: Leonardos Drawings at Windsor Castle. 1969. Vol. 1-3. 12337 r, 12642; P e d r e 11 i, C: A Ghost Leda. Raccolta Vinciana. XX. 372. 3 Schreiber, Th.: Die antiken Bildwerke der Villa Ludovisi in Rom. Leipzig. 1880. 49, N° 12.; - B a t t a g 1 i a, G.: L'Afrodite di Doidalsas. Bolletino d'Arte. X. 1931. p. 406. ; Pariben i, R. : Le terme di Diocleziano e il Museo Nazionale Romano. Roma. 1932. Nr. 175. — Pour le rapport de la Léda de Cesi avec l'art de Rubens cf. : Winner, M. : An unknown Drawing by Peter Paul Rubens. Master Drawings I. 1963. 34 et Winner, M. : Zeichner sehen die Antike. Berlin-Dahlem. 1966. Kat. 66.

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