Radocsay Dénes - Gerevich Lászlóné szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 36. (Budapest, 1971)

ZENTAI, ROLAND: Un dessin de Giovanni Battista Sangallo et les projets de fresques de la chapelle Médicis

ment caractéristique des motifs désassemblés de la composition originale qui rem­plissent habilement la feuille, l'identité des proportions et du modelé des figures (l'aspérité des contours, la manière de dessiner les hachures, l'indication analogue des faisceaux musculaires, les extrémités spécifiquement inachevées, etc.) — jjer­mettent de prendre pour probable que le dessin de Budapest provienne ('gaiement de l'artiste du dessin des Offices. C'est à dire, bien que A. E. Popp ait reconnu, sans aucun doute correctement, la connexion générale entre le dessin de Budapest et le groupe de copies rassemblées sous le nom collectif d«Aristotele», nous devons — si la distinction proposée par Geymuller-Hegenhart s'avère juste — attribuer le dessin de Budapest à Giovanni Battista, Et, en ce qui concerne la liaison entre les deux feuilles, nous nous permettrons de risquer encore une autre hypothèse: certains faits indiquent qu'autrefois ils avaient appartenu étroitement l'un à l'autre et ont constitué sans doute un album de croquis. Outre le fait que leur for­mat est presque le même 16 (la différence de 1 cm dans la hauteur est peut-être due à un rognement postérieur nettement visible des bords inférieur et supérieur détériorés), la présence des représentations y visibles (en copie) dans un album de croquis récemment publié de G. A. Oosio, 17 prouve leur relation intime d'autrefois. Par ailleurs, dans cet album la suite des représentations permet de reconstituer un état où le groupe, aujourd'hui déjà éparpillé, des feuilles thématiquement apparen­tées, se trouvait encore dans le même ensemble. 18 Une question intéressante est de par suite d'une faute d'écriture qu'il cite, comme se trouvant sur le verso de cette feuille, la légende indiquant Michel-Ange qu'on lit sur la feuille n" 3912 A des Offices. 18 La feuille de Budapest: 190x140 mm; la feuille des Offices n° d'inv. 007 E: 200 X 140 mm. C'est ici que je tiens à noter que la 153 e feuille de l'album de croquis faite d'après le projet de la façade de l'église Saint Laurent et conservée au Musée Wicar de Lille (G c y m ü 11 e r, H. F. v. : op. cit., fig. 3), mesure 210 X 140 mm et que le dessin de cette feuille figure en copie dans l'album de croquis de Oosio (v. notes 17—18) sur la feuille tjui suit la copie du dessin n° 007 E des Offices. Ce fait soulève la question de la connexion entre les deux feuilles citées et l'album de croquis de Lille, mais ce n'est qu'en connaissance du matériau entier de l'album que nous en pourrions dire davantage. 17 Modène, Biblioteca Estense, Codice Campori (L u p o r i n i, E.: Un libre di disegni di Giovanni Antonio Uosio. Critica d'Artc, IV, 1957, pp. 442 — 407; V, 1958, pp. 43 — 72 ) — sur le verso de la feuille 72 du manuscrit on voit la copie du verso de la feuille de Budapest, et sur le recto et le verso de la feuille 74 la copie du recto et du verso de la feuille des Offices n" 007 E (L u p o r i n i, E. : article cité, fig. 0, 5, 8). Par ailleurs, dans l'autre album de croquis de Berlin de Oosio, dit Codex Berolùiensis (publié par Hülsen, Ch. : Las Skizzenbuch des Giovannantonio Hosio im Staatlichen Kupfer­stichkabinett zu Berlin. Berlin, 1933) Se trouve également un fragment (ibid. p. 19. — Fol. 30r. et v. les dessins ne sont, selon Hülsen, pas les œuvres sorties de la main de Oosio) sur leemel les représentations des deux pages sont en connexion avec les dessins de ci­dessus. L'un porte la copie de la figure principale du monument funéraire de Julien, faite d'après la feuille n° 838 du Louvre (ibid. pl. XLIII, fig. 82), et l'autre (ibid. pl. XLIV, fig. 84) juxtaposé les copies du dieu fluvial de droite de la feuille n° 838 du Louvre et de la figure de sarcophage de la feuille n° 007 E des Offices. Voir la connexion entre le verso du dessin de Budapest et la feuille n° 838 du Louvre dans ce qui suit. 18 Les dessins de l'album de croquis sont probablement tous des copies : la plupart des dessins servant de modèle peuvent être exactement designés. La liste de ci-dessous com­prend les dessins relatifs aux projets du monuznent funéraire de Michel-Ange. (Dans le manuscrit on voit quatre sortes de pagination (L up o r in i, E. : op. cit., p. 447). La pagi­nation de ci-dessous suit celle des 153 pages du manuscrit: 1 — 3. — D'après l'ébauche faite pour les tombeaux des Magnifiques de la chapelle Médicis (L u p o r i n i, E. : op. cit., fig. 1 — 3). La copie de Uosio dut être faite d'après la version de l'Albertina, c'est avec celle-ci que certains détails montrent le plus d'identité. (Albertina, Sc. R. 146. S t i x, A. — F r ö h 1 i c h, L. : op. cit., n° 138). Dans la mesure où les reproduc­tions permettent de le constater, le dessinateur de la feuille de l'Albertina et de la feuille n° 838 du Louvre semblent être les mêmes. Voir à ce sujet les constatations de T o 1 n a y, Ch. de (Gazette des Beaux-Arts, LXXHI, 1969, p. 73).

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