Radocsay Dénes - Gerevich Lászlóné szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 27. (Budapest,1965)

BORISKOVSKAYA, S. P.: Le «Maître des Duels» corinthien

3 — 4. Aryhalle corinthien. Budapest, Musée des Beaux­Arts des figures sont vernies, les détails sont rehaussés de pourpre (ailes, points au cou de l'oiseau) et incisés à profusion. Des rosaces très variées (quelquefois au centre des cercles concentriques), des points et des taches vernis se marient d'une manière expressive avec les silhouettes bien dessinées. La forme et le caractère de son décor permettent de rattacher cet aryhalle au « Groupe à guerriers » ; il a surtout beaucoup de commun avec un vase dont la com­position de la frise est analogue et qui est conservé au Metropolitan Museum de New York. 5 D. A. Amyx estime que l'aryballe de New York a été exécuté par le « Maître des Duels », qui a peint aussi l'aryballe de même style se trouvent à La Haye (sirène, deux sphinx et panthère) et deux aryballes de Tarquinia et de Kameiros, 6 portant des scènes de combat de guerriers. J. Benson a noté plus tôt des traits communs dans le style de ces vases et les a rattachés, avec plus ou moins de probabilité, au « Maître de Perachora » ainsi nommé grâce à un skyphos peint par celui-ci et dont les fragments ont été trouvés dans le sanctuaire situé dans les environs de Perachora. 7 Ce maître se distinguait par l'habileté de la composition — il savait grouper des. figures bien dessinées dans une composition héraldique harmonieuse — et par son art de varier le décor. De diverses formes de vases sortirent de sa main, tels le skyphos, 5 Richter, G. M. A. : Handbook of the Classical Collection, The Metropolitan Mu­seum of Art. N. Y. 1930. fig. 31 ; P a y n e, H. : op. cit. n° 488, pi. 21,7. 6 A m y X, D. A. : op. cit. p. 107. 7 Benson, J. : op. cit. p. 34; Perachora I, 1940. p. 96 ad pl. 27,5; Amyx, D. A. : Corinthian Vases in the Hearst Collection. Univ. of California Publications in Classical Archaeology. Berkeley, 1943. v. I n° 9, p. 231, n. 110; Amyx, D. A. : A Corinthian Co­tyle ... p. 107; Benson, J. et Amyx, D. A. notent à bon droit que le titre de « Maître des Duels » a été déjà cité par T. J. D u n b a b i n (JUS 71, 1951. p. 67). C'est pourquoi il est plus juste d'adopter le nom proposé par Amyx.

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