Radocsay Dénes - Gerevich Lászlóné szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 27. (Budapest,1965)

BORISKOVSKAYA, S. P.: Le «Maître des Duels» corinthien

5 — 6. Aryballe corinthien. Budapest, Musée des Beaux­Arts l'aryballe, l'oenoehoé. 8 Mais il est probable que ce peintre ait décoré de préférence les aryballes dont on connaît actuellement seize, sans compter ceux qui étaient déjà connus, comme le suppose Amyx. 9 Sans aucun doute, l'aryballe de Budapest est aussi un chef-d'oeuvre du « Maître des Duels ». Les figures du vase de Budapest, plus lourdes que celles des aryballes de New York et de la Haye, et la profusion des rosaces, points et taches indiquent une période plus tardive; il peut être daté de la fin du VII e siècle (ca. 600). C'est de la même époque qu'on pourrait dater un aryballe de la collection de l'Ermitage qui a beaucoup de ressemblance avec celui de Budapest quant à sa forme et à son décor. On le met en rapport aussi avec le « Groupe à guerriers ». 10 La scène de la frise représente deux guerriers luttant, coiffés de casques et armés de boucliers (fig. 8). Le guerrier de gauche est nu, son bouclier est visible à l'intérieur où se trou­vent les courroies. Le guerrier de droite en chiton court tient un bouclier à épisème en oiseau volant. Les figures sont peintes en silhouettes, les détails y sont abondam­ment incisés avec un soin tout particulier et rehaussés de pourpre (casques, partie intérieure du bouclier, chiton etc.). La partie supérieure de chaque figure se présente de face, tandis que la tête et les jambes sont vues de profil. De part et d'autre des combattants s'approche une panthère dont les silhouettes gracieuses et tranquilles contrastent heureusement avec celles des guerriers en mouvement (fig. 7-9). Des 8 Amy X, D. A. : A Corinthian Cotyle ... p. 107, n. 1(3. Lo P o r t o, F. attribue au << Maître de Perachora» un kernos de la nécropole de Taranto (ASA 37 — 38, 1959 — 60. pp. 67 sq., fig. 48), mais la qualité de la reproduction ne permet pas de confirmer cette attribution. On pourrait plutôt admettre que le fragment d'une phiale du sanctuaire de Perachora appartient à ce même maître (Perachora II, pp. 265 — 266, pl. 108, n° 2560). 9 Amyx, D. A. : A Corinthian Cotyle ... p. 107, n. 16. 10 N° d'inv. B. 4131. Haut. 7,1 cm. Acquis en 1925 au Musée Stieglitz (anc. coll. Polovtsov). Intact.

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