Radocsay Dénes - Gerevich Lászlóné szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 27. (Budapest,1965)
GARAS, CLAIRE: Giorgione et giorgionisme au XVIIe siecle, II.
30. Disciple (le Titien: Christ et la femme adultère. Bordeaux, Musée des Beaux-Arts sition bien plus mouvementée et dramatique que celles que nous venons de décrire, avec les figures représentées diagonalement et dans un vigoureux raccourci, accuse — dans la mesure où la gravure permet de le constater — une parenté plutôt avec les maîtres vénitiens de la fin du XVI e siècle, et ne peut aucunement être mise en rapport avec Giorgione. Par contre, la seule représentation du « Christ et la femme adultère », qui peut être considérée comme une création sortie de la main du maître, le tableau de Glasgow très discuté, fait son apparition au XIX e siècle sans aucun antécédent. Ses deux copies subsistants (Bergame, Galerie Carrara, Berlin, propriété privée) témoignent du fait qu'il était déjà au XVI e et au XVII e siècles bien connu et fort populaire. Il se peut toutefois qu'il puisse être identifié avec l'un des tableaux mentionnés dans les sources ci-haut citées. 8 p. 256. L'inventaire de 1689 de la collection de la reine Christine v. Campori, G.: Raccolta di cataloghi ed inventari inediti. Modena, 1870. p. 348. Comme par Giorgione. Dubois de St. Gelais: Description des tableaux du Palais Royal. Paris, 1727, comme par Pordenone, Abbé de Font en ai: Galerie du Palais Royal. Paris, 1736. 8 C'est à un archétype des représentations vénitiennes de l'Adultère du début du XVI e siècle que rémontent le tableau de Rome (Musée du Capitole) attribué à Palma le Vieux, sa version de Leningrad (Ermitage), et le tableau de Rocco Marconi conservé au Palazzo Corsini, ainsi que ses innombrables versions. Cependant, on ne peut nullement mettre d'accord toutes ces « Adultères >> citées, de Berlin-Marbourg, de Bordeaux, de l'église St. Afra de Brescia et les autres compositions divergeantes de Rocco Marconi (Heinemann, F.: op. cit. I. p. 199.)