Radocsay Dénes - Gerevich Lászlóné szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 26. (Budapest,1965)

NAGY, TIBOR: Le bas-relief d'Épona au Musée des Beaux-Arts

du culte d'Épona jusqu'à ce moment que pour une tache vide. Ce territoire était relativement éloigné de l'aire de diffusion du culte d'Épona, et le bas-relief de Plovdiv (Philippopolis) est, dans les Balkans, le monument dont le site est le plus méridional. A l'encontre du type trônant que l'on peut démontrer dans la première moitié du IP siècle, les représentations en Gaule de l'Épona debout proviennent du IIP siècle. L'autel de Naix-aux-Forges peut être daté des années du règne de Caracalla.

50 Le sarcophage d'Aliscamp fait partie du groupe des cercueils d'Arles du III

e siècle.

51 La pierre gravée de Cimiez fut mise au jour dans la couche de la fin du III

e siècle ou dans celle du IV

e siècle.

52 c'est pourquoi il est peu probable qu'elle ait été exécutée avant le IIP siècle. La figure élancée de l'Epona du bas-relief de Seegräben, dont la surface est fort fruste, plaide également en faveur du III

e siècle. A l'encontre de ce groupe de monuments de la Gaule et de la Raetie, relativement tardif, le bas-relief de Milan ne peut, d'après l'exécution de la figure debout, les proportions du corps et particulièrement le traitement des cheveux, guère être placé à un temps postérieur au II

e siècle. Et, d'ailleurs, les analogies — (pie nous avons déjà signalé plus haut, en parlant des monuments du III

e siècle de la Gaule et de la Rhénanie — du type représenté par ce bas-relief parlent aussi pour le fait que le type de l'Épona debout était déjà connu dans l'Italie du Nord au plus tard dans la seconde moitié du II

e siècle. Cependant, selon les données dont nous disposons, le type debout semble aussi en Italie postérieur à celui de la figure trônante d'Épona. Et notre opinion, selon laquelle le type trônant était déjà au milieu du II

e siècle diffusé dans la région danubienne (Aptaat, Guiguen)

53 et à peine quelques années plus tard adopté aussi en Rhénanie, tandis que le type debout — du moins selon nos connaissances actuelles — ne franchit les frontière de l'Italie du Nord que dès les premières décades du III

e siècles (Arles, Naix), peut être confirmée aussi par un autre côté. Cette circonstance nous informe peut-être non seulement de l'expansion plus faible du type de l'Épona debout, mais en même temps aussi de son évolution relativement plus tardive. A savoir, dans le cas contraire il serait difficile de comprendre pourquoi seul le type trônant s'était-il diffusé au II

e siècle dans les régions danubienne et rhénanienne, et pourquoi les plaques présentant la figure débout d'Épona se retrouvaient-elles seulement dans la Gaule du III

e siècle. Si les deux types avaient vécu en Italie dès le début l'un à côté de l'autre, on aurait pu s'attendre à ce que les monuments figurant Épona debout soient présents aussi dans les provinces danubiennes et rhénaniennes, mêlés l'un avec l'autre. Or, étant donné (pie les deux types, non compris celui de la Ractie, ne se sont pas mélangés, et que le type debout se limitait à une aire relativement restreinte, à l'Italie du Nord, à la Gaule et à la Raetie, le caractère régional de celui-ci permet en même temps de conclure que son importance était secondaire et qu'il était relativement plus tardif. Bien entendu, au point de vue de l'appréciation du problème, on ne saurait négliger la circonstance pas non plus qu'on connaît à Rome, à Ostia et dans l'Italie Centrale, seulement les exemples de l'Epona trônant. Bien qu'il soit incontestable que seul un petit nombre de ces monuments nous est parvenu de cette région, il est peu probable que ces monuments subsistants aient été sélectes seul parle caprice de la tradition r>t) V. plus loin dans le catalogue. "

,1 B e n o i t, F.: Les mythes... p. 39. 52 V. plus loin dans le catalogue. 53 Après les analyses de L a m b r e c h t s, P. [A. Cl. XX (1951) p. 107] il est inutile d'argumenter contre l'opinion de B e n o i t, F. (Les mythes, p. 78) selon laquelle les plaques du type dit «Keiehstypus» se seraient formées dans les camps de la région danubienne.