Radocsay Dénes - Gerevich Lászlóné szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 26. (Budapest,1965)

NAGY, TIBOR: Le bas-relief d'Épona au Musée des Beaux-Arts

archéologique. Nous devons accepter que ces monumetsn ainsi transmis reflètent plus ou moins fidèlement aussi la réalité historique. On y avait pensé déjà antérieurement que les figurations d'Epona représen­tant le «Reichstypus» se soient formées dans les alentours de Rome. 54 A présent, que nous voyous d'une manière plus différenciée ces monuments considérés jusqu'ici comme homogènes, et que nous avons — nous pensons — élevé du moins au degré de la probabilité la priorité chronologique des versions de l'Epona trônant à l'opposite du type debout, l'examen de l'évolution du «Reichstypus» peut être réduit aux versions d'images de l'Epona trônant. Eu ce qui concerne l'évolution de ces dernières c'est en premier lieu le problème suivant qui est susceptible de se poser. Existait-il dans la sculpture de bas-reliefs et dans la peinture murale du I er siècle de la cité de Rome, et de l'Italie dépendant de celle-ci, les conditions delà représentation de la figure humaine trônant, vue de face, dans le cadre d'une com­position centrale? Après le analyses compétentes de Rodenwaldt 55 c'est Er. Matz cpii a étudié les questions de la frontalité de la figure assise dans l'art du relief de l'Italie à la haute époque impériale, en étendant ses examens à la peinture murale également. 50 Matz, après avoir soigneusement analysé les monuments, est arrivé au résultat que la figure humaine vue de face, trônant dans le centre de la composi­tion apparaît dans la peinture murale et dans la sculpture de relief de la ville de Rome et de l'Italie dans les décades du règne de Claude I er (stèle de Brescia, tympan du monument funéraire de Chieti), 57 et fraye son chemin dans l'art monumental aux temps des Néron et des Flaviens. Donc les conditions de l'image cultuelle de la déesse vue de face trônant entre ses poulains, contemplées au point de vue de l'évolution de l'art de la cité de Rome, se sont créées vers le milieu du I er siècle. Nous pensons toutefois qu'en abordant cette question il nous faut prendre en considéra­tion encore un autre facteur. Nous pensons aux religions orientales de l'Asie Mineure et de la Syrie, intro­duites à Rome au cours des III e et II e siècles av. n.è., dans l'héritage desquelles le type d'image de la déesse ou de la divinité trônant entre des animaux antithétiques avait eu des traditions indépendantes de l'art romain. Nous voyons, par contre, que la littérature, bien qu'elle ait en général signalé, en rapport avec les modèles ties représentations d'Epona appartenant au «Reichstypus», les cultes orientaux,'" 8 a attribué une importance exagérée, même presque exclusive, aux monuments de la cité de Rome de Dea Syria et du dieu parèdre, en négligeant l'héritage de la religion de Cybèle qui avait à Rome un grand passé et qui jouait dans le temps allant d'Auguste à Claude I er un rôle assez considérable. Il est hors de doute que la Dea Syria trônant vue de face entre deux lions, ou son parèdre masculin figuré dans une attitude analogue entre des taureaux, peuvent compter, quant à la structure de l'image cultuelle, pour les modèles presque équiva­lents de l'Épona trônant entre les poulains. La chronologie ne contredit pas non plus à cette constatation, étant donné que le couple divin d'Hiérapolis obtint, après son 54 S e h 1 e i e r m a c h e r, W.: Studien, p. 134, a considéré tout le groupe de monu­ments comme homogène. 55 R o d e n w a 1 d t, G.: Bonn. Jb. 133 (1928) pp. 228 et suiv. particulièrement pp. 233 — 234; R o d e n w a 1 d f, G.: Jdl 51, (1930) pp. 82 et suiv., surtout pp. 105 et suiv.; R o cl e n w a I d t, G.: OAH XII (1939) pp. 537 et suiv.; R o d e n w a 1 d t, G.: Jdl 55 (1940) pp. 12 et suiv., en particulier pp. 38 et suiv. 56 M a t z, Fr.: M itt. d. Inst. V ( I 952) pp. 105, en particulier pp. 131 et suiv. 57 Déjà R o d e n w a l d t a indiqué tous les deux: Bonn. Jb. loc. cit. et XX, XXI, et Jdl, 1940. loc. cit., fig. 16. 58 S c h 1 e i e r m a c h e r, W.: Studien, p. 134.

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