Radocsay Dénes - Gerevich Lászlóné szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 25. (Budapest,1964)

SZILÁGYI, JEAN GEORGES: Musique de Sirene

12. Lécythe attique à figures noires. Budapest, Musée des Beaux-Arts dimensions, mais il existe aussi une vari­ante de petit format dont le corps est plus bas, le col plus long et l'embouchure a la forme caractéristique d'un calice. C'est cette dernière variante que repré­sente le vase de Budapest. Le peintre de Beldam lui-même n'a utilisé cette forme que rarement, mais elle était d'autant plus affectionnée parles autres peintres de vases travaillant clans le même atelier. Il est évident que le vase de Budapest a dû être exécuté dans cet atelier, fait qui déterminerait aussi la chronologie du lécythe : il se situe vers 460, plutôt parmi les produits tradifs que parmi les pre­miers produits de l'atelier florissant dans le second quart du V e siècle. Le peintre est peut-être plus proche du peintre d'Emporion par plus d'un côté appa­renté au peintre de Beldam, que du maître éponyme de l'atelier. Le tableau, cependant, justement en raison de sa manière esquissée et sommaire, habitu­elle dans le cercle des peintres de Beldam et d'Emporion, ne peut être intégré exac­tement dans le cours de l'évolution de la peinture de vases grecque. 4 Dans cette branche de la peinture de vases attique, détachée du cours vivant de l'évolution représenté par les vases à figures rouges les improvisations absolument « irrégu­lières » ne sont — à côté de la retarda­tion et la répétition des formes d'expres­sion auparavant coutumières, — pas non plus rares. Ce fait demande une précau­tion plus minutieuse que d'habitude dans la datation précise de l'un ou de l'autre vase. 5 Le peintre du lécythe de Budapest est, vu son habileté, très éloigné du peintre­dirigeant de l'atelier Beldam, mais dans l'esprit il manifeste une parenté incontes­table, en premier lieu par le fait qu'il avait, tel que le peintre de Beldam, pas 4 Sir John B e a z 1 e y, dans la lettre qu'il a bien voulu m'adresser à ce sujet, est lui aussi d'avis qu'on doit chercher le maître du lécythe dans le cercle des pein­tres de Beldam et d'Emporion, mais pour le moment il ne voit pas la possibilité de le préciser. 6 Cf. à ce propos les remarques de Robertson, C. M. : Between Archaeologv and Art History. Oxford, 1963. pp.19 — 21.

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