Radocsay Dénes - Gerevich Lászlóné szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 20. (Budapest 1962)
CZOBOR, AGNES: Un tableau d'Antonio Tempesta récemment identifié
30. Antonio Tempesta : Passago de la Mer Rouge. Budapest, Musée des Beaux-Arts Antonio Tempesta : Átkelés a Vörös-tengeren. Budapest, Szépművészeti Múzeum Non seulement les feuilles graphiques d'Antonio Tempesta se sont diffusées au XVII e siècle pour ainsi dire dans toute l'Europe, mais ses petits tableaux figurant des scènes de bataille et de chasse étaient très favoris par les différents princes régnant en Italie, qui les commandaient volontiers à l'artiste. Les Médicis, par exemple, lui ont acheté plusieurs tableaux peints à Rome, et son nom figure dans ces commandes souvent avec celui de Paul Brill. 8 Les tableautins représentant pour la plupart des scènes intégrées dans un paysage — que les disciples de nationalités diverses d'Adam Elsheimer avaient produits dans un si grand nombre — ont grâce à leur goût nordique étrange et à leur caractère comptant en Italie pour exotique, joui, dans les cabinets des palais princiers, d'une grande popularité. Nous ne possédons aucune donnée sur le fait que Tempesta aurait eu des attaches amicales avec Elsheimer et son cercle d'amis, aussi son art n'accuse-t-il pas une parenté plus particulière avec celui d'Elsheimer, toutefois il semble probable qu'il ait assez bien connu ses imitateurs 9 déjà du fait que son premier maître à Florence, Jan van der Straet (Giovanni Stradano) était lui aussi Flamand. 10 Ses rapports avec le che di lui esistevano alla Calcografia Camerale furono distrutte al principio dell'Ottocento perché giudicate prive d'intéressé artistico. » 8 O r b a a n, J. A. F. : Florentejnsche Gegevens V. Oud Holland 45, 1928. pp. 29, 30. (Les commandes de Carlo dei Medici faites en 1617—1618.) 9 C'est Tempesta qui avait peint les personnages dans les tableaux de Mattheus Brill dans le palais du Vatican. T h i e m e —B e c k e r : Künstlerlexikon XXXII. 1938. p. 516. 10 Son deuxième maître fut Santi di Tito, sur le dessin duquel Baldinucci ne tarit pas d'éloges. (Notizie dei Professori . . . Firenze, 1688. pp. 113 et 118.)